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« Accélérer les gains de productivité dans les services »

Michèle Debonneuil, Inspectrice générale
des Finances, auteure du rapport « Les services à la personne : bilan et
perspectives » de septembre 2008

Son rapport plaide pour une meilleure
coordination des formations afin de proposer aux demandeurs d’emplois de
nouveaux métiers attractifs, et aux entreprises, des salariés de mieux en mieux
formés.


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En conclusion de votre rapport sur les
services à la personne, que préconisez- vous pour développer ce secteur ?

Les aides accordées aux employeurs du
secteur, particuliers employeurs, associations ou entreprises privées, ont
indéniablement favorisé l’essor des services à la personne. Ces aides de
l’état, correspondant à 50 % du prix des services payés (au smic) sous forme
d’une réduction d’impôts, permettent de créer des emplois pour un coût égal à
la moitié d’un smic. Dans la mesure où les personnes au chômage perçoivent des
indemnités supérieures à la moitié d’un smic, tant que le chômage perdurera, il
ne faut pas avoir peur de les généraliser. Il faudrait, pour cela, permettre
aux personnes qui ne payent pas d’impôts de bénéficier de cette aide, et ce
immédiatement. En somme, il faudrait inventer une espèce de CESU (chèque emploi
service universel) dont le coût serait de 50 pour l’employeur mais qui
permettrait d’accéder à 100 de services à la personne.

Quels sont les moyens de conduire un
nombre croissant de personnes à exercer leur activité professionnelle dans le
secteur ?

Le deuxième dispositif que je propose pour
améliorer la productivité du secteur concerne la formation des salariés dans les
métiers des services à la personne, métiers considérés à tort comme sans
perspective de carrière. La coordination des formations proposées par les
différents ministères ou autres institutions permettrait en effet de proposer
aux demandeurs d’emplois de nouveaux métiers attractifs, et aux entreprises,
des salariés de mieux en mieux formés. Par ailleurs, je pense qu’il serait
souhaitable de généraliser une formule de « temps partiel-temps plein » qui,
lors de leur première année d’exercice, permettrait aux salariés d’être
rémunérés à temps plein et de bénéficier de formations durant leurs périodes
d’inactivité. Cela encouragerait l’emploi dans le secteur en accompagnant les
salariés jusqu’au moment où ils auraient suffisamment d’activités pour
travailler à temps plein.

Comment permettre à ce secteur d’activité
d’entrer de plain-pied dans l’ère des nouvelles technologies ?

La généralisation d’une infrastructure de
gestion (accès aux services, suivi des prestataires à distance, paiement des
prestations) est indispensable pour accompagner une croissance qui vise à
développer une nouvelle manière de satisfaire les besoins des consommateurs. La
généralisation de mobiles sans contact permettra de proposer des moyens de
paiement à distance pour ce type de services, mais aussi de gérer de nouveaux
services sur les lieux de vie, très finement adaptés aux attentes des
consommateurs. Avec cette technologie, par exemple, il sera possible de savoir
si une voiture en libre-service est disponible à proximité du lieu où vous vous
trouvez. C’est au développement de ces différentes facettes technologiques, qui
donneront un nouvel élan au secteur, que nous travaillons aujourd’hui avec la
DGCIS.

Source : Direction Générale de la Compétitivité, de l’industrie et des Services