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Rapport
de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement des personnes âgées 

La
question du logement des personnes vieillissantes est peu évoquée et n’apparaît
pas comme un sujet de préoccupation majeur. Sans doute parce que les
statistiques relatives au revenu moyen des ménages retraités (il est comparable
à celui de l’ensemble de la population) et à leur statut résidentiel (ils sont
très majoritairement propriétaires de leur logement) renvoient l’image d’une
population privilégiée au regard du logement. Les apparences sont trompeuses et
masquent de profondes inégalités.


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Appréhender
les personnes âgées comme une population homogène bénéficiant d’un confort de
vie supérieur aux jeunes générations, c’est faire abstraction des inégalités de
revenus qui existent chez les plus de 60 ans. C’est oublier qu’aujourd’hui, 600
000 personnes âgées vivent avec une allocation de solidarité de 628 euros mensuels1
qui les situent sous le seuil de pauvreté (défi ni en regard de la norme
européenne à 60 % du revenu médian). C’est oublier aussi l’épisode de la
canicule qui, à l’été 2003, avait brutalement placé sous le projecteur des
médias l’isolement profond dont souffraient des milliers de personnes âgées et
les conditions d’habitat inadaptées dans lesquelles elles se trouvaient confi
nées.

 C’est
aussi masquer la nature du
processus de vieillissement qui consolide voire aggrave
les inégalités économiques et sociales établies au cours de la vie
et qui a
tendance à renforcer les clivages
sociaux ou les situations
d’exclusion que connaissaient les personnes avant d’entrer dans l’âge de
la
retraite. Il en résulte que l’
on n’aborde pas le temps de la
vieillesse avec les mêmes atouts.
On ne
vieillit pas de la même manière selon son parcours
de vie,
selon que l’on a été sans domicile
fixe, ouvrier ou cadre
supérieur (le différentiel de
durée de vie de 7 ans
entre ces deux dernières
catégories en témoigne). Le logement est alors pour les
personnes vieillissantes, comme il l’est
en général, un marqueur
des inégalités

C’est
pourquoi la Fondation Abbé Pierre a souhaité se saisir de cette question à un
moment où
la symétrie entre le mouvement d’allongement de la durée de
la vie et celui d’augmentation des ressources
des
personnes âgées, semble rompue.
Si l’allongement de la durée de
la vie est appelé à se poursuivre, il se pourrait bien qu’avec notamment les
mesures adoptées en matière de retraite, le mouvement de progression des
ressources des personnes vieillissantes s’infléchisse ou même se retourne et qu’une
parenthèse heureuse se referme.

Dès lors
les situations de mal-logement que vivent des personnes âgées doivent moins
être considérées comme les traces résiduelles d’un passé révolu, que comme
la préfiguration
d’un
état appelé à se développer.

 

La synthèse
sur le mal-logement des personnes âgées

L’intégralité
du rapport