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Communiqué de presse de la FNAPAEF : Quimper le 4 juin 2009

Bientraitance : un scandale au pays des Droits de l’Homme

Valérie LETARD Secrétaire d’Etat
aux personnes âgées a présenté à la presse un premier bilan de son plan
bientraitance. A cette occasion elle donne rendez vous aux professionnels, aux
usagers, aux familles lors d’Assises
départementales
de la bientraitance. Une circulaire a été adressée à ce sujet aux Préfets le 26
mars leur demandant d’organiser ces Assises avant le 30 juin.


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Comment peut-on sérieusement
mettre en place ces Assises dans un délai aussi court. Dans de nombreux
départements, le conseil général en charge d’une part très importante de la
politique des personnes âgées ne s’associera pas à ces « pseudos »
Assises. Les usagers ne seront pas non plus
 
invités dans beaucoup de départements. Quant au personnel, il est
bien difficile dans de nombreux établissements de mettre en place une vraie
réflexion, laquelle demande du temps, alors que les effectifs ne permettent
déjà pas d’assurer un accompagnement correct aux résidents.

Sommes-nous assez crédules pour croire que des Assises de la
bientraitance
« bradées » vont
régler une situation que nous dénonçons depuis des années ?

Sommes-nous assez innocents au point de croire que des
Assises
faites dans la précipitation vont du
jour au lendemain nous donner le personnel en nombre suffisant et suffisamment
formé pour assurer la bientraitance que nous réclamons depuis des années ?

Sommes-nous à ce point abusés par les effets d’annonce pour
imaginer que les prix des établissements vont baisser et la qualité augmenter
après le 30 juin, date limite imposée par le gouvernement pour ces Assises de
la bientraitance.

Cette gesticulation médiatique ne doit pas faire oublier que
le premier responsable de la maltraitance est l’Etat, qui, par les lois de
financement de la sécurité sociale réduit encore les moyens déjà faibles
accordés aux établissements.

Le seul message positif de telles
Assises,
s’il devait y en avoir un, serait
certainement l’annulation des circulaires budgétaires du 15 février 2009 qui
prône le principe
d’une convergence
tarifaire vers le bas dont
l’effet va amener des suppressions de postes de soignants dans des
établissements considérés bien dotés pour donner des postes aux établissements
  moins dotés.

Simultanément aux Assises de la
bientraitance, la grille d’autoévaluation dont la copie doit être remise par
les directeurs d’établissements aux DDASS et aux Conseils Généraux des
départements avant le 30 juin, pose les vraies questions et permet de mettre en
évidence les vrais problèmes. Ces critères sont connus de tous depuis des
années mais y a t il une vraie volonté politique pour apporter un début de
solution à cette grille ?
   

Sommes-nous tombés bien bas au
pays des Droits de l’Homme pour évacuer les réalités du terrain et se donner
bonne conscience en exigeant des Assises de la bientraitance dans un délai qui ne permet pas aux acteurs concernés de
s’y préparer.

 

Joëlle LE GALL Présidente

Claudette BRIALIX 
Vice Présidente
    

Marc REYBAUD  vice
Président