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Discours de Claudy Jarry,
Président de la FNADEPA lors du 24ème Congrès national de la
Fédération

D’emblée, je voudrais remercier
tous ceux qui ont contribué au succès de cette manifestation. Je pense en
particulier à l’équipe du siège qui, en l’absence de FNADEPA locale, a du
mettre les bouchées doubles. Un merci tout particulier et amical aux collègues
retraités qui sont venus nous prêter mains fortes.


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Merci aux intervenants (tous de
qualité) qui vont se livrer dans quelques instants, à un exercice
compliqué : vous livrer l’essentiel en un minimum de temps.

Merci également aux sponsors qui ont
très largement répondu à notre appel et je salue particulièrement ceux d’entre-eux
qui nous accompagnent depuis presque toujours. Ils accompagnent une FNADEPA
maintenant décomplexée
  et ambitieuse.

Quelques 900 adhérents et
55 000 lits qui désormais comptent et sont incontournables dans notre
secteur.

Nous n’entendons pas en rester
là !

La FNADEPA est engagée depuis
un peu plus de 5 ans dans un développement sans précédent et ambitionne les
1000 adhérents d’ici à 2010 ! Nous espérons 7 créations de fédérations
départementales dans les prochains mois pour créer et densifier de nouveaux
pôles de développement dans
  le Sud,
l’Est et le Centre de la
France.

Parallèlement à ce développement
géographique, nous nous sommes engagés dans un développement stratégique en
créant un véritable pôle «  formation » et bientôt, nous l’espérons,
en créant un département «  ingénierie- conseils ».

Plus d’adhérents, une meilleure
couverture géographique, une plus grande expertise, une situation financière
permettant d’accompagner un développement dynamique, voilà qui fera de la FNADEPA la grande
fédération dont nous avons besoin.

Un réseau de proximité ou la
convivialité renforce l’efficacité. Un allié indispensable dans l’exercice de
nos fonctions.

La FNADEPA entend s’engager
pour que notre métier soit valorisé et reconnu.

Parce que nous devons être fiers
du rôle que nous jouons dans notre société.

Parce que nous réalisons un
métier exigeant dans tous les domaines, parce que nous revendiquons notre
fonction
  de Manager d’Entreprise Sociale … une fonction d’une
complexité rare, habitée par des hommes et des femmes de terrain, guidés par
l’humain et rompus à l’exercice de la gestion.

Nous voulons enfin une FNADEPA
qui n’oublie pas son cœur de cible : le sort des personnes âgées et de
ceux qui, au quotidien les accompagnent !

Assurément notre secteur entre
dans une aire nouvelle qui pose un véritable défi médico-social et économique
dans un
  contexte de crise majeure pour
le pays et le monde.

Doit-on pour autant se montrer
une nouvelle fois RAISONNABLE pour ne pas dire modeste ? Assurément non !
L’enjeu qui se pose à nous, interroge les professionnels et les organisations de
personnes âgées interpelle également l’ensemble des Français. Qui peut penser
aujourd’hui qu’il ne sera pas confronté un jour ou l’autre à la dépendance d’un
proche ?

Cette question, sociétale et
palpable par tous, doit pouvoir se dédouaner des soubresauts d’une économie par
trop d’aspects virtuels. Dans ce monde parfois irréel, osons réinvestir
l’homme, osons espérer, pour les plus âgés et fragiles d’entre-nous, un monde
meilleur et assurément plus solidaire !

Pour autant, les signes envoyés
par le gouvernement, ne sont pas rassurants et l’effort de la nation est sans
commune mesure avec le défi à relever.
 Philippe
BAS parlait de tsunami pour évoquer l’importance… et le danger sûrement, du
vieillissement de la population française.

La LFSS pour 2009 et la dernière
circulaire budgétaire nous renvoient
  au
manque de volonté politique.

La FNADEPA juge inacceptable la
réduction des moyens financiers dans plusieurs centaines d’EHPAD considérés
comme sur-dotés. Les coupes sombres effectuées dans des milliers
d’établissements d’ici 2016 et dans le secteur historiquement sous dotés sont
scandaleuses.

On essaie de nous faire croire
que dans notre secteur, aujourd’hui, il y aurait des organisations qui seraient
pour la justice… et les autres, opposés, au principe d’équité. Naturellement
que la FNADEPA
prône la justice … Mais elle attend des pouvoirs publics que les établissements
les plus mal dotés
  soient sans délais
portés au niveau de la moyenne et rapidement hissés au niveau des préconisations
du Plan Solidarité Grand Age.

Si la recherche d’une allocation
plus équitable
  des moyens aux
établissements est compréhensible, il est en revanche regrettable que cela ne
conduise plutôt à un relèvement des seuils pour les structures sous-dotées.

On nous explique par ailleurs qu’en
prenant
  aux 10% de nantis, il serait
possible d’augmenter les dotations pour 90 % des établissements dont certains
verraient leurs moyens progresser de 30% !

Mais de qui se
moque-t-on ?
 

Les sommes reprises aux
établissements les mieux lotis, s’élèveraient
 
à 8 millions d’euros et on veut nous faire croire qu’avec ces 8 millions
d’euros, on va améliorer de manière spectaculaire 90 % des structures en
France ? 8 millions alors même que le CNSA dégageait près de 600 millions
d’euros en 2008 ! Et que ses réserves atteignent 2 millions d’euros !

Avec cette convergence vers le
bas, la mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques professionnelles,
comme celle concernant la bientraitance, devient illusoire lorsque les
orientations du Plan solidarité Grand Age et celles du Plan Alzheimer sont
ainsi bafouées !

La FNADEPA appelle de ses
vœux, une convergence « par le haut » dans un secteur mal doté, où
les mieux lotis ne sont pas au niveau des ambitions du Plan Solidarité Grand
Age. Un plan par ailleurs financé qu’à hauteur de 50% comme le rappelait la Cour des comptes en février
dernier !

Ce qui est probable par contre
avec cette convergence, c’est que dans nombre de structures, les prix demandés
aux personnes âgées augmentent alors même que la qualité des prestations
offertes diminue. La réduction des dotations soins organisée actuellement par
l’Etat (par l’effet conjugué des mouvements de convergence vers le bas et de
globalisation plafonnée des dotations) risque fort de se répercuter sur le coût
de l’hébergement payé
  par les résidents,
lequel devient alors la seule variable d’ajustement pour pallier les carences
du dispositif.

N’oublions pas que 97% des
français jugent le coût des établissements excessif et que 76% le trouve
inassumable.

Oui bien sûr, la FNADEPA en convient, dans
notre pays, la situation des vieux s’est améliorée depuis la canicule de 2003,
qui, rappelons-le a frappé en France plus qu’ailleurs.

Oui, nos établissements sont des
lieux de vie dans lesquels la joie et les rires sont présents, malgré ce que
peut en dire une certaine presse.

Oui, les ratios d’encadrement se
sont améliorés, même si nous sommes encore loin du compte.

Oui, s’il est de notre
responsabilité de dénoncer l’inacceptable, il est aussi de notre responsabilité
de rassurer les français : nous ne pouvons pas accepter que 52 % d’entre
eux ait une mauvaise opinion des établissements pour personnes âgées.
 

Oui, sachons être responsables,
sachons dénoncer les manques de moyens sans effrayer pour autant celles et ceux
qui ont besoin de faire appel à nos services.

Même si le discours binaire  qui consiste à dire que tout va mal ou que
tout va bien est plus audible du grand public, gardons à la FNADEPA, un discours
sûrement moins efficace, mais plus juste de ce qui se vit dans nos
établissements.

Sachons restituer aux personnels
les succès qu’ils remportent
  au
quotidien… et ce malgré un manque de moyens patent et préjudiciable à la
qualité que tous appellent de leurs vœux.

Toutefois, l’effort public
observé au regard du vieillissement galopant de la population française semble
bien insuffisant.

Oui, le nombre de places et la
diversité de l’offre se sont améliorés. Cependant, le taux d’équipement en
place d’EHPAD à baisser depuis 2003 !

Si le quotidien de nos vieux et
des équipes va moins mal depuis 5 ans, les besoins (en soins), les attentes,
les DESIRS ont progressé quant à eux, beaucoup plus vite encore. Les attentes
des personnes âgées, des familles, du personnel et… j’oserai dire des médias à
défaut du grand public, ont cru beaucoup plus vite que les moyens consacrés à l’accompagnement
  des personnes âgées dans ce  pays !

La qualité des prestations et la
citoyenneté
  des résidents restent
menacées par des contraintes économiques fortes ou des politiques vieillesses
étriquées.

La FNADEPA entend
dénoncer un abandon progressif de la qualité au profit de choix
exclusivement budgétaires dans la contractualisation entre l’Etat et les
établissements.

Jusqu’à présent, la loi instituant
les conventions tripartites et le cahier des charges de ces mêmes conventions (avril
1999) prévoyaient que les moyens des établissements devaient être corrélés
d’une part au besoin d’aide des résidents, et d’autre part à des objectifs de
renforcement de la qualité.

En instituant une méthode de
calcul de l’allocation de moyens des établissements totalement déconnectée de
la qualité et basée uniquement sur des indicateurs technocratiques, l’Etat
donne un coup d’arrêt à la dynamique de qualité développée dans les
établissements depuis 10 ans.

La FNADEPA dénonce la mise à
mal de la démarche qualité et des efforts de prévention.

Outre la suppression de toute
référence qualité dans ses calculs, le nouveau système de convergence tarifaire
risque de conduire à un abandon forcé des démarches de prévention dans les
établissements. Les professionnels qui, grâce à l’effort de personnels
qualifiés, améliorent l’état de santé des résidents, sont désormais
« punis » financièrement (du fait de la baisse du GMP et du PMP. La
convergence tarifaire les oblige à diminuer leurs effectifs soignants et ne
leur permet plus de développer un projet des soins et de vie adaptés.

Ne l’oublions pas, dans la
plupart des structures françaises, le fonctionnement de base est un fonctionnement
de crise. Un personnel absent et c’est toute une organisation qui se
  crispe. Avec la canicule de 2003, la crise a
connu son paroxysme. Ou plutôt « un paroxysme » ; un de ceux que
nous rencontrons tout au long de l’année, tous les ans, à la faveur d’une
épidémie de gastro-entérite ou de grippe.

En 2003, nous sortions de vingt
cinq années d’immobilisme, où l’Etat, autiste, ignorait la démographie et
feignait de ne pas entendre les plaintes des personnes âgées et des
professionnels.

Qu’on se le dise, le personnel ne
peut plus accepter l’inacceptable : quinze minutes pour assurer une
toilette ou dix minutes pour un repas. Les personnels ne peuvent plus
travailler dans des conditions qui sont en parfaite contradiction avec les
valeurs qui fondent leurs métiers. Ils n’acceptent plus d’être montrés du doigt
ou culpabilisés face au problème de maltraitance. Quand le soignant a terminé
l’aide à la toilette, combien de temps lui reste-t-il pour prendre en compte l’être
social, la PERSONNE
qui sommeille, étriquée, dans ce corps abîmé.

Les professionnels sont bien
souvent abandonnés à des difficultés de toute nature (grande dépendance,
troubles psychiques, effectifs insuffisants, …) souvent impuissants, parfois
accusés, …de plus en plus désabusés !

De grâce, à leur endroit
n’ajoutons pas la culpabilité à l’impuissance.

Chacun sait bien que la première
cause de maltraitance est le manque structurel de personnel dans nos
établissements !

Dans ces conditions est-il
étonnant que plus d’un français sur trois (40 %), pense que la personne âgée
est mal traitée en établissement ?

Cela doit changer ! C’est
pourquoi le projet de création d’un 5éme risque soutenu par le Président de la République doit être
l’occasion de changer résolument
  les
choses.

Exigeons un véritable débat
public sur l’aide aux personnes âgées fragilisées.

Le vieillissement de la
population est tout à la fois une chance et un défi majeur pour notre société,
qui appelle une vision politique et sociétale plus ambitieuse et plus volontaire
que celle actuellement proposée par les pouvoirs publics.

Exigeons un 5éme risque reposant
largement sur la solidarité nationale et offrant de vraies solutions aux
personnes âgées dépendantes que ce soit à domicile ou en établissement.

Exigeons un financement
autorisant des ratios en termes de personnels susceptibles de garantir un
accompagnement digne des personnes âgées.

Exigeons pour le personnel des
conditions de travail qui respectent leur éthique et à laquelle, à la FNADEPA, nous croyons.

Exigeons tout simplement,
l’application du PSGA et un ratio d’encadrement de 0.65 et
 1 personnel pour 1 résident, quand la
dépendance est importante.

La FNADEPA attend beaucoup de
cette réforme et reste attentive à ce que les évolutions souhaitables ne se
fassent pas une nouvelle fois à la charge de la personne âgée.

Le reste à vivre des personnes en
établissement doit être impérieusement amélioré.

Aujourd’hui le coût d’un
établissement, supporté par le résident et sa famille, est en moyenne de 1700
euros par mois alors que le montant moyen des retraites est de l’ordre de 1100
euros par mois.

Cette situation provoque
inévitablement une vive inquiétude face à l’avenir pour les personnes et leurs
familles. Il est urgent de remettre à plat le système et d’organiser une prise
en charge par la solidarité collective afin d’alléger ce reste à charge.

Toutefois la FNADEPA veut rester
lucide… et mobilisée au cas où, dans un contexte économique difficile, les
arbitrages politiques à venir, ne renvoient les améliorations attendues aux
calendes grecques.

Devant la parole des politiques, la FNADEPA est parfois
dubitative. Rappelons nous qu’en novembre 2003, alors que les organisations
professionnelles réclamaient 10 000 places d’EHPAD par an, Monsieur
RAFFARIN, nous indiquait que 2 500 y suffiraient. Quelque mois plus tard, Mr
BAS portait le nombre de création à 5000 par an, Mme LETARD le faisait
progresser à 7 500 en 2008…. Et le plan de relance fixe le cap à
12 500 pour 2009 ! Durant toute cette période, les données démographiques
n’ont pourtant pas changé ! Où était donc la réalité des besoins ? À
10 000 ?

Avec 12500 création de place en
2009, va t-on ouvrir plus de lits que de besoins ? Va-t-on construire des
établissements qui resteront vides et dont l’unique utilité aura été de
soutenir le bâtiment ? Assurément non !

Les besoins sont patents sur tout
le territoire.

La FNADEPA, regrette qu’il faille
une crise du bâtiment pour que les pouvoirs publics s’engagent dans un plan de
création de places nouvelles.

La Fédération regrette que
l’amélioration des réponses en direction des personnes âgées prenne ses sources
ou son inspiration dans les politiques de l’emploi (Plan Borloo) ou dans le
soutien au BTP.

Pour la FNADEPA, les
problématiques du vieillissement dans notre pays doivent être en mesure
d’appeler une réponse sociétale d’envergure, aiguillon d’une politique
ambitieuse, elle-même susceptible de mobiliser des fonds publics.

Je vous le dis, ensemble et avec
la FNADEPA, redonnons à la personne âgée son statut d’interlocuteur,
d’acteur-désirant, de partenaire et de citoyen.

Donnons- lui la possibilité de
rester notre semblable avec des difficultés singulières certes, mais toujours
un homme ou une femme…

Avec l’ensemble des organisations
de professionnels et de personnes âgées, revendiquons pour eux aujourd’hui,
pour nous demain, une politique vieillesse ambitieuse digne d’un pays comme le
nôtre, et dotée de moyens à la hauteur des enjeux.

Exigeons des pouvoirs publics,
qu’ils prennent leurs responsabilités, comme nous prenons les nôtres au
quotidien face aux personnes âgées et à leurs familles.

Avec conviction, avec la détermination
et avec l’impatience de ceux qui attendent depuis trop longtemps, nous
demandons instamment aux pouvoirs publics les moyens d’un accompagnement dign
e de la personne âgée, où qu’elle vive.

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