Aide à domicile : des associations inquiètes

Extrait de l’article du Journal Nouvelle République

11/12/2010 05:46

Indre. Les associations de service d’aide à la personne craignent,
avec les suppressions des niches fiscales, de ne plus pouvoir remplir
leurs missions.


L’article 90 du projet de loi de finance 2011 donne des sueurs froides
aux responsables des associations de service d’aide à la personne, dans
le département et partout en France. Cet article, examiné par les
députés, avait été rejeté mais dès le lendemain, il avait été réexaminé
et voté en première lecture.

Que dit-il ? Il envisage de supprimer cette niche fiscale qui permet
grâce à des exonérations de baisser les coûts d’intervention des
associations souvent financées par les conseils généraux et les caisses
de Sécurité sociale. Les représentants des principales associations
de service à la personne savent que, dans quelques jours, les sénateurs
vont examiner cet article et que, de leur vote, dépendra une grande
partie de leurs activités futures.

« Depuis toujours, le système que nous représentons a été bâti sur les exonérations de charges fiscales et sociales, précise ainsi Francis Millet, directeur de Familles rurales, et
depuis les lois Borloo de 2005, on distingue les services de confort
d’aide à la personne et les services d’aides aux personnes fragilisées.
Dans l’Indre, 95 % de notre activité concernent les personnes fragilisées. »

Dans
le département, à part deux sociétés privées, le service à la personne
est assurée par des associations comme Familles rurales, Aide à Dom 36,
l’ADMR, l’Asmad ou Aide aux familles à domicile. Elles apportent 4.500
emplois directs ou indirects, ce qui représente 2.000 emplois à
équivalent temps plein. Cela permet d’intervenir chez 10.000 personnes
qui, le plus souvent, sont des populations fragilisées et sans moyens
financiers importants.

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