Les aînés ruraux en pleine effervescence
Les
Aînés ruraux, qui regroupent 730 000 adhérents dans 10 000 clubs, sont
en pleine effervescence. Leur association, présidée par Raymonde
Garreau, vient d’être reconnue d’utilité publique. Le mouvement prépare
ses journées nationales, s’associe aux sapeurs-pompiers pour agir
contre les maladies cardio-vasculaires, et prend position dans le débat
sur les retraites et le cinquième risque.
On ne
chôme pas chez les Aînés ruraux : lundi 19 mai, conférence de presse
pour annoncer que le mouvement venait d’obtenir sa reconnaissance
d’utilité publique et mardi 20 mai; réception par le cabinet du
ministre Xavier Bertrand. Il y avait donc foule de responsables des
Aînés ruraux, lundi après-midi, autour de sa présidente Raymonde
Garreau, de son état-major et d’un député de la Creuse, à l’Assemblée
nationale, pour faire le point sur les activités du mouvement
associatif. Il est présent dans la plupart des départements français,
la Martinique comprise, avec 10 000 clubs et 730 000 adhérents.
Les
chiffres rapprochent le mouvement des aînés ruraux des effectifs de la
CFDT et de la CGT. Mais on ne voit jamais ses responsables en tête des
cortèges de manifestants. Les Aînés ruraux oeuvrent depuis toujours
dans la discrétion de leurs villages et de leurs cantons, n’abordant le
plan national qu’en fonction de raisons spécifiques.
Voici pourquoi
lundi 19, ils avaient organisé une conférence de presse. La
reconnaissance d’utilité publique des Aînés ruraux leur offre une
position privilégiée dans le débat public pour défendre une catégorie
de citoyens. Elle leur permet aussi de bénéficier de dons et de
subsides.
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