Alain COCQ, handicapé se bat pour
faire reconnaître ses droits, il ne veut pas être "seulement un
handicapé"
Hier, décidé à se faire entendre et à éveiller "les biens
portant" sur ce qu’il vivait lui et les personnes handicapées en général,
situations qui le plus souvent se dégradent avec l’avancé des malades
dans l’invalidité, le 1er juin Alain COCQ qui a 45 ans , part de son
domicile pour un tour de France risquant sa vie à tout instant .
Anciennement plombier, une chute dans un escalier, lui fît perdre l’usage
de ses deux jambes en plus il est également atteint du syndrome de
Malan (deux cas au monde), une maladie
qui rétrécit les artères. la fatigue, la chaleur forte et fatigante,
il peut avoir un infarctus à tout instant.
Heureusement il est
accompagné dans son périple de ses deux chiennes d’assistance, « Tosca »
et « Diane »,
Il veut dénoncer une situation qu’il juge cynique : « Suite à une
décision prise en toute violation du cadre légal et législatif encadrant les
plans de compensation du handicap (PCH) prise par la Maison départementale des
personnes handicapées (MDPH) et de la commission des droits de l’autonomie des
personnes handicapées, je me trouve dans une situation délicate qui met ma vie
en danger. » la politique de
santé et les soins étant
de plus en plus mal remboursés, il se trouve comme beaucoup d’handicapés dans
une situation financière qui va de mal en pire, donc les soins dont il a besoin
sont de plus en plus chers , et de moins en moins remboursés, cette situation
est celle que vivent des milliers d’handicapés en France et dans le Monde
actuellement
Son rêve faire 2 192 Kilomètres en fauteuil roulant et
attirer l’attention des médias et du gouvernement.
A son arrivée à Montauban, Alain COCQ en était à son 2192e km, à raison
de 30 à 60 km par jour (son engin roule à 8 km/h). Il s’accorde une pause
toutes les cinq heures pour se recharger. Poids total avec l’eau, la nourriture
pour lui et ses chiennes, plus quelques vêtements, pour s’adapter au changement
de température en tout cela fait bien 350 kg. Il a pensé à tout ,
pensé à leurs fatigues à elles aussi et elles courent chacune leur tour . Le
long de la route, il trouve toujours à s’héberger , les gens lui offrent
l’hospitalité sans qu’il n’en fasse la demande, il accepte toute aide,
car il est parti avec rien, disons qu’avec sa volonté de fer, il ouvre toutes
les portes, bien décidé à se faire entendre et qu’enfin on arrête de pousser à
la misère les handicapés, non la maladie et le handicap ne sont pas une
fatalité et il est grand temps que le pouvoir actuel révise son opinion et
qu’il offre la possibilité à chacun de vivre décemment; bouger c’est mieux que
de rester à ruminer entre quatre murs.
Sera t’il entendu ? que faut il faire pour que le gouvernement admette que la
misère gagne de plus en plus de terrain? qu’elle touche toutes les catégories
qui sont en état de faiblesse, vis à vis de la mondialisation qui ne fait que
les écraser, , que restera t’il " des pauvres, des sans logis, des chômeurs,
des retraités, des malades, des handicapés, des exilés fuyant leurs pays pour
avoir la Paix" que restera t’il de tout ceux là si rien est fait, si un
hiver trop froid arrive, la folle envolée du pétrole ne permettra pas à
plusieurs foyer de se chauffer cette année, j’en fait partie moi aussi.
Son aventure sera t’elle
remarquée? je lui souhaite du fond du coeur, il faut se battre jusqu’au bout,
tant que l’on a le souffle, ne jamais baisser les bras
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