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Xavier Bertrand et le Minimum
vieillesse : comment appauvrir encore les vieux pauvres ?
Rappelons en quelques mots ce
qu’est le minimum vieillesse (appelé depuis quelques années du nom plus
hygiéniste d’ASPA
– voir ici) : une allocation destinée aux
personnes de plus de 65 ans pauvres.
"Pauvres", qu’est-ce à
dire ? Sont-ce toutes les personnes de plus de 65 ans vivant en dessous du
"seuil de pauvreté" (autrement dit toutes les personnes de plus de 65
ans vivant avec moins de 681 euros par mois – seuil bas – ou moins de 817 euros
par mois ? [1]
Non.
Non, quand il s’agit des plus
de 65 ans, le seuil de pauvreté implicitement utilisé est inférieur.
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Les vieux "pauvres"
ont droit à un seuil rien que pour eux, qui fait que l’allocation qui leur sera
versée leur permettra d’avoir chaque mois, en tout [2] :
pour les personnes seules, 633,13 euros ;
pour les couples, 1135,78 euros. [3]
Une allocation faite au départ
pour éviter les vieillesses pauvres et dont le montant ne permet pas aux vieux
pauvres de dépasser, ne serait-ce que d’un euro, le seuil de pauvreté, il
fallait déjà, politiquement, généreusement, l’oser.
Mais on est allé encore plus
loin en 2008.
(Soulignons au passage que le
montant pour les personnes vivant en couple n’est pas le montant de celles
vivant seules multiplié par deux : ce calcul permet précisément de tenir
compte de la seule pauvreté indépendamment d’autres critères… )
Après plusieurs épisodes (cf. cet article) où F. Fillon, X. Bertrand et
N. Sarkozy ont promis, puis renié leur promesse, puis repromis, etc., on vient
donc, en effet, d’atteindre un summum.
Dans le PFLSS qui vient d’être
voté par les parlementaires, il est indiqué qu’aucune des "promesses de
revalorisation" (sic) de ce minimum vieillesse ne sera appliquée pour
les personnes pauvres en couple.
Autrement dit, les quelques
dizaines d’euros de revalorisation qui, promesse de ministre, juré craché,
allaient dans les années à venir combler une petite partie du décrochage de
cette allocation par rapport au coût de la vie, ne seront pas versés aux
pauvres vivant en couple.
(Première fois, faut-il le
souligner, depuis qu’elles existent qu’une allocation sociale va évoluer
différemment selon un élément n’ayant rien à voir avec la pauvreté…)
Le prétexte ?
« Nous souhaitons cibler
les plus modestes », a expliqué, la main sur le cœur,
un des rapporteurs du texte, le sénateur UMP Dominique Leclerc
(Indre-et-Loire).
Intéressant : le montant
du minimum vieillesse est différemment calculé selon qu’on est célibataire ou
en couple pour justement tenir compte de ce qu’il peut y avoir de moins coûteux
dans la vie à deux.
Une fois tenu compte de ça, on
est aussi pauvre ("modeste", comme le dit Dominique Leclerc avec
l’élégance feutré de l’homme qui vit dans le réel) en couple que seul.
Et bien non, donc,
désormais : les couples pauvres sont moins pauvres que les personnes
seules pauvres. Sociologie de sénateur.
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