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Sale temps pour être Père Noël
Si je ne
me rase pas la barbe, je vais encore me retrouver réquisitionné comme Père
Noël, mais ce Noël 2008, le Père Noël ne risque-t-il pas d’être franchement une
ordure ?
Avec les
milliards qui pleuvent pour les banquiers, qui les ramassent comme à
Gravelotte, et les pauvres qui pleurent de leur misère et ne ramassent que des
agios, s’ils ont encore un compte…
Avec ces
pauvres, ces vieux, ces malades qui seront condamnés à la double peine, à la
précarité en plus de leur fragilité (et réciproquement aurait osé insister
Pierre Dac), eux qui ne seront pas graciés comme d’aucun exécuteur des
hautes et des… basses œuvres de la République, de cette nouvelle République des
copains et des coquins…
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Avec ces
enfants mineurs fouillés au corps, avec chiens renifleurs en pleine école…
Avec ces
enfants de la République jouant sur des tas d’ordure dans leurs bidonvilles de
Mayotte, abandonnés par leurs mères reparties vers les autres îles des Comores,
après un passage dans le sinistre centre de rétention de Pamandzi (vous avez
aimé les enfants des rues de Bogota, vous aimerez bientôt les enfants des rues
de Mamoudzou)…
Avec ces
exilés économiques, voire politiques, qui vivent dans la terreur en France,
alors qu’ils contribuent à la richesse de notre pays et que nous pourrions
avoir, sans les guerres napoléoniennes et la 1ère guerre mondiale,
150 millions de Français, voire 200 millions si nous avions la densité
démographique de la Belgique…
Avec ce
parti d’alternance démocratique (ou à ces 2 demi-partis, je ne sais pas
comment le dénommer) qui ne sait plus, ou si peu, s’opposer à ces dérives
que je n’ose nommer, au risque d’être raccompagné à la frontière par le
ministre annoncé comme le futur ministre des affaires sociales…, du fait de ma
mi-belgitude (et comme le pays de mes grands-parents maternels est de
nouveau en crise majeure…)…
Heureusement
que le gouvernement veille au grain contre ces dangereux terroristes tenanciers
d’un restaurant-bar épicerie-boulangerie du Plateau des Milles Vaches et trouve
opportunément des pains d’explosif au Printemps pour renforcer, encore, le Plan
Vigipirate au cas où les anarchistes de lycéens et autres cellules invisibles
se décidaient à l’envoyer se faire voir chez les Grecs…
Donc,
c’est décidé, je me rase ras, mais je mets
quand même mon polaire rouge, car le Père Noël sera, peut-être noir, en 2009,
si « You can » tous ensemble…
Donc, je
vous renvoie mes vœux de 2008 (sans en changer la
date), comme les valeurs du Conseil National de la Résistance ne
semblent plus de mise et que, peut-être, le principe du supplice chinois
pourrait faire prendre conscience…
Jean-Michel
CAUDRON-CALLEWAERT
106 rue
Lafayette F-76100 ROUEN / GSM : 06.80.96.25.69 / Fax : 08.20.56.88.62 /
jean-michel.caudron@wanadoo.fr
« Voyez
mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l’étreinte du soleil,
et nous verrons bientôt les fruits de cet amour !
Chaque
graine s’éveille, et de même chaque animal prend vie. C’est à ce mystérieux
pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c’est pourquoi nous
concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu’à nous
d’habiter cette terre.
Pourtant
écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite
et faible quand nos pères l’ont rencontrée pour la première fois, aujourd’hui
grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l’idée de cultiver le sol
et l’amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces
gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non
les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour
entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la
terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins ; ils
la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est
pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur
son passage ».
Avec ces
mots de Sitting Bull, chef Sioux Hunkpapa (1875), je vous transmets mes
meilleurs vœux pour 2008, que cette année ne voit pas la décomposition
progressive du contrat social du CNR (Comité National de la Résistance),
sans que nous, citoyens, nous ne réagissons à l’appel des derniers résistants
lors des 60 ans du Programme du CNR, en mars 2004 (cf. ci-dessous, extrait
du blog de Jérôme Pellissier : http://jerpel.fr/spip.php?article21)) !
S’il est
nécessaire d’adapter ce contrat social à la société d’aujourd’hui et de
demain…, ne perdons pas l’exigence de justice sociale, ne tombons pas dans une
société libre pour les riches, pour les jeunes et les personnes en bonne santé
ou sans handicap, laissant de côté les plus fragiles de nos concitoyens, avec une
aide sociale/médicale/juridictionnelle/caritative résiduelle pour les pauvres.
Entre
autres, battons-nous pour que le projet de « 5ème risque de
protection sociale » pour le handicap tout le long de la vie s’appuie sur
les réflexions du Collectif « Une société pour tous les âges » (http://une-societe-pour-tous-les-ages.over-blog.com/)…
L’appel des résistants
Par Jérôme PELLISSIER
« Au moment où nous voyons
remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans
des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre
(1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre
l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie
économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est
vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des
nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement
disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
« Nous appelons, en conscience,
à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes
ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux
générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et
profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la
Résistance ne s’éteigne jamais :
« Nous appelons d’abord les
éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs,
les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire
du programme du Conseil national de la Résistance (CNR) [1]
adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et
retraites généralisées, contrôle des "féodalités économiques", droit à la
culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la
corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il
manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes
sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté
depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables
politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent
pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature
internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
« Nous appelons ensuite les
mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la
Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux
causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement
à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance"
pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de
l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices
sociales.
« Nous appelons enfin les
enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les
éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique
contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour
notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de
la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre
tous.
« Nous n’acceptons pas que les
principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés,
contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux
ordonnances sur la presse de 1944.
« Plus que jamais, à celles et
ceux qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre
affection : "Créer, c’est résister. Résister, c’est créer". »
Appel des
Résistants, lancé au cours d’une conférence de presse, à Paris, Maison de l’Amérique
latine, le 8 mars 2004. **
Voir l’extrait
de la transcription d’un entretien avec Maurice Kriegel-Valrimont,
ancien membre du Conseil National de la Résistance, signataire de cet appel.
[1] Le
Conseil national de la Résistance (CNR) était composé de l’ensemble des
mouvements de la Résistance (huit organisations), de six mouvements ou partis
politiques et de deux syndicats. Il se réunit pour la première fois le 27 mai
1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean
Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle. Le 15 mars 1944,
le CNR définissait son programme prévisionnel pour la Libération. Programme consultable ici.
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