REACTIONS

Suite à la diffusion de l’édito de notre dernière newsletter nous avons reçu plusieurs réactions de nos internautes que vous trouverez ci après. 

nous avons donné la possibilité au Dr Pradines de s’expliquer.

"Je suis
particulièrement choqué par cet édito. Ce n’est plus de la provocation, c’est de
l’outrage à mémoire, même pas du révisionnisme. Les médecins des longs séjours sont-ils des Goebbels,
à commencer par le rédacteur de cet article ? Je ne le crois pas, à moins qu’à
Albi on pratique l’extermination massive.

D’autre part, cette
assimilation entre maison de retraite et prison est-elle de bon aloi ? Je n’ai
jamais été emprisonné, je manque donc d’expérience. Mais par contre j’ai une
assez bonne vision de la maison de retraite.

Que l’on se batte pour
faire mieux nécessite-t-il que l’on aille tout noircir ? Les personnels
soignants sont-ils les matons ? Si des limites sont mises en place, le
sont-elles pour tous les résidents ? Sont-elles contrôlables et par qui ?

Alors de grâce arrêtons
ces discours lamentables qui n’ont aucune
justifiction".

"Maintenant, je souhaite
que l’on arrête de faire des assimilations historiques douteuses. D’abord parce
que ça banalise ces périodes, ensuite parce que c’est faux. C’est avec ces
propos qu’on crée les suspicions. Et l’on ne fait rien
avancer."

Richard
Tourisseau

Directeur de maison de
retraite publique (94)

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Bonjour,
Ayant ma compagne dans une
U.S.L.D , j’apprécie particulièrement cette lettre N° 44 

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Réponse du Dr Pradines

Je comprends bien la
réaction de votre correspondant. J’ai bien pris soin de laisser entendre que
j’ai tenté de décourager le mémoire qui comparait les SLD et les KZ. J’ai
également eu l’occasion de plaider dans le même sens publiquement auprès de mon
ami Jérôme Péllissier qui, dans le remarquable ouvrage "La guerre des âges"
s’aventurait par trop dans la comparaison entre le sort de la vieillesse
actuelle et celui qu’elle a subi au temps du
national-socialisme.

 

Pourtant, comme je
l’ai écrit, il ne faut pas se dérober à des constats troublants de la dimension
carcérale de nos institutions. La réponse de Richard Tourisseau n’est pas assez
instructive sur ce point car elle ne s’intéresse pas au fond du débat mais se
contente simplement d’une réaction outragée, donc seulement affective.