La lutte contre la maltraitance : l’AD-PA demande une politique globale
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E. WOERTH et N. BERRA ont placé sous
« surveillance administrative » 150 établissements pour personnes
âgées qui ne seraient pas en conformité, soit 1,5 % des 10 000
établissements existants. L’AD-PA soutient cette démarche si elle est menée en
toute transparence avec les acteurs concernés.
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E. WOERTH et N. BERRA ont placé sous
« surveillance administrative » 150 établissements pour personnes
âgées qui ne seraient pas en conformité, soit 1,5 % des 10 000
établissements existants. L’AD-PA soutient cette démarche si elle est menée en
toute transparence avec les acteurs concernés.
L’ AD-PA demande donc la réunion du Comité
National de Lutte contre la Maltraitance sur ces initiatives et la création de Commissions
départementales de transparence, composées de représentants des
personnes âgées, familles, consommateurs et professionnels devant lesquelles
les Pouvoirs Publics présenteront localement leurs objectifs et feront le bilan
des actions entreprises.
Au-delà, l’AD-PA souhaite que les Ministres
se penchent sur les vrais besoins des personnes âgées fragilisées :
– en soutenant les personnes âgées
vivant à domicile ; 80 % des maltraitances ont lieu à domicile et sont
le plus souvent le fait de familles qui s’épuisent. Pour cela, il faut augmenter
le volume des aides et sauver les services d’aide à domicile qui sont au bord
du dépôt de bilan par un fond d’urgence.
– en augmentant le nombre de
professionnels auprès des personnes âgées fragilisées à domicile comme en
établissement, seul vecteur d’une vraie politique de bientraitance.
– en réorganisant les systèmes de
contrôles pour les concentrer sur les structures suspectes (établissements
comme services à domicile) et en mettant fin aux vérifications tatillonnes dans
celles qui fonctionnent bien pour tenter de diminuer leurs budgets
Pour tout contact
Pascal CHAMPVERT
Anne-Marie PAUL – Nicolas TARDITI
Tel : 01 55 12 17 29
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