Coordonner soins et accompagnement social  

Une fonction ? Un métier ?

Journées organisées par

l’Institut Régional du Travail Social (IRTS)
Montrouge Neuilly-sur-Marne

l’Ecole Supérieure de Travail Social  (ETSUP)

la Mission Nationale d’Appui en Santé Mentale
(MNASM)

en partenariat avec la Fédération
d’Aide à la Santé Mentale (FASM Croix Marine)

et le DERPAD (Dispositif public
régional au service des professionnels et des institutions en charge d’enfants
et d’adolescents en difficulté)

 

Mardi
26 et mercredi 27 mai 2009

 

Suite au Forum
organisé par les mêmes partenaires en mai 2006 sur le thème « Action
sociale et santé mentale, mariage d’amour ou mariage arrangé ? », plusieurs
axes de réflexion sont proposés cette fois autour des enjeux et des outils
de la coordination, ainsi que de leurs implications en termes de formation.


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Ces questions
sont au centre des préoccupations des personnes en difficulté, quelle que soit
la nature de leurs difficultés : problèmes de santé, d’insertion sociale
et professionnelle, etc.

A l’heure où
se profilent les agences régionales de santé (ARS) et où se développent les
groupements de coopération, les politiques publiques sont à l’heure du
décloisonnement, de la transversalité.
De toutes
parts s’exprime un sentiment d’échec face à une organisation de la protection sanitaire
et sociale compartimentée en tuyaux d’orgues. L’insatisfaction qui en résulte
s’est retrouvée dans différents secteurs, notamment dans le cadre des travaux
du Grenelle de l’insertion, avec la notion de référent unique.

Alors, après
le deuil des populations-cibles, comment situer les identités
professionnelles ? Comment équilibrer la reconnaissance de compétences
professionnelles spécifiques – ce que l’on appelle des « cœurs de
métiers » – et la transversalité liées à des formations
généralistes ?

Comme l’a
indiqué le Conseil Supérieur du travail social dans sa contribution au Grenelle
de l’insertion en juin 2008, la juxtaposition d’organisations, de formations,
d’actions déclinées en dispositifs, mesures ou prestations conduit à
l’édification de systèmes complexes dont plus personne n’a la maîtrise. Il est
donc nécessaire d’agir sur le décloisonnement et le partage de compétences pour
favoriser l’articulation entre intervenants multiples de culture différente
dans un contexte institutionnel et financier qui ne facilite pas leur travail
en commun.

Enfin, puisque
la coordination entre les acteurs est nécessaire, il ne s’agit pas de créer un
nouveau métier (de coordination), mais de former ceux qui le souhaiteront, quel
que soit le métier initial, à exercer une fonction de coordination, fonction
plus facilement abordable si l’échange des expériences et des cultures a été effectif
dans les formations.

Dans cette
perspective, nous nous pencherons, notamment, sur le case management, qui pourrait
correspondre à ce que l’on appelle en France le travail d’un référent. Là
encore, l’objectif est de dépasser la fragmentation des services sanitaires et
sociaux, en ajustant au mieux les réponses à des besoins individuels complexes
et fluctuants. Le case management
  est défini comme une sorte de
« courtage » : non un service direct, mais un ensemble de fonctions
assurées par un même intervenant : évaluation des besoins, élaboration d’une
stratégie, démarches auprès de différents services, négociation, défense des
droits…


Mardi 26 mai 2009 (à Montrouge, dans les
locaux de l’IRTS)

1 rue du 11 novembre 92120 Montrouge –
métro Porte d’Orléans

 

Matin

 

9 h : Accueil par Hugues
Dublineau, Président de la Fondation
ITSRS (IRTS)

 

9 h 15 – 10 h 30 : Les enjeux de la coordination des actions
et des dispositifs

         
Dans le domaine
de la psychiatrie et de la santé mentale : Serge Kannas (MNASM)

         
Dans le secteur social et médico-social : Marcel
Jaeger (IRTS)

 

10 h 30 – 10 h 45 : Pause

 

10 h 45 – 12 h : La coordination dans différents dispositifs
(1)

Animation : Anne Veber
(MNASM)

– Le case
management
ou gestion des cas (Réseaux de santé Aura 77 et Prépsy) :
Saïd Acef
  et Cécile Petitqueux-Glaser

– La coordination des interventions dans un territoire de santé, le
Réseau Sud Yvelines de psychiatrie et de santé mentale : Mickaël Robin,

 

Après midi

 

14 h – 15 h 30 : La coordination dans différents dispositifs (2) 

Animation : Brigitte Cheval
(ETSUP)

Coordination des services sociaux : Christine Garcette, CLICOSS 93

La coordination
dans le plan Alzheimer et pour les personnes âgées : Anne Kieffer, CNSA

– Les maisons
des adolescents : Patrick Cottin, MDA Nantes

 

15 h 30 – 15 h 45 : Pause

 

15 h 45 – 17 h 30 : La
coordination au regard de la place accordée à l’individu et au collectif

Animation : Raymond Lepoutre
(MNASM)

– Hélène Strohl, IGAS          

            –
Maryvonne Lyazid
, adjointe du
directeur général à la
Fondation Caisse
d’Epargne 

pour la
solidarité

            – Etienne Caniard, Fondation de
l’Avenir et Haute Autorité de Santé (HAS)

 


Mercredi 27 mai 2009 (salle des conférences de l’Institut Mutualiste Montsouris) 42, Bd Jourdan 75014 Paris – Métro Porte d’Orléans ou
station RER Cité Universitaire 

 

Matin

 

9 h – 10 h 15 : La coordination dans différents dispositifs (3) 

Animation :
Chantal Goyau (ETSUP) 

– Pierre
Schneider, coordonnateur d’équipe pluridisciplinaire de la MDPH de Nancy

– Maxime Calvet et Jean-Jacques Valentin, DERPAD
(Dispositif public régional au service des professionnels et des institutions
en charge d’enfants et d’adolescents en difficulté)

 

10 h 15 – 10 h 30 : Pause

 

10 h 30 – 12 h : Coordination et formations : expériences et témoignages…

Animation : Bernard
Durand, Président de la FASM Croix
Marine

– Gilles Poutou (Université
Marne-la-Vallée)

– Monique Lips
(EPSM de Lille) et Lydie Leroy (FNARS)

– Jean-Vincent
Trellu (IRTS Bretagne)

 

Après midi

 

14 h – 16 h 30 : Une
nouvelle politique de formation
 ?

Table ronde animée par Marcel Jaeger (IRTS), avec Francine Bavay (Vice-Présidente du Conseil Régional Ile-de-France), Dominique
Letourneau (Ecole Supérieure Montsouris), Martine Mandopoulos-Clémente (ANFH), Didier
Tronche (SNASEA), Annie Léculée (syndicaliste).

 

16 h 30 – 17 h 30 : Conclusions,
avec Gérard Massé et Brigitte Cheval (ETSUP)

 

Inscriptions au secrétariat de la formation continue de l’IRTS 

 

Institut Régional du Travail Social

1 rue du 11 novembre

92120 Montrouge

isabelle.dupire@gni.asso.fr

Participation aux frais : 60
euros pour les deux jours