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Professionnalisation
et Gérontologie Sociale
Enjeux
et défis pour la formation :
Quel rôle
pour l’Université ?
Vendredi
17 Avril 2009
Samedi
18 Avril 2009
A l’heure où l’Université semble chercher une voie nouvelle sinon
différente pour s’adapter aux exigences et attentes issues des nouvelles
contraintes du marché de l’emploi comme de la concurrence du secteur privé dans
le champ de la formation, il apparaît opportun de s’interroger sur la démarche
de professionnalisation comme sur la place accordée aux formations
professionnalisées et professionnalisantes au sein de ces mêmes Universités.
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Se posent des questions très larges comme celle de la transformation de
l’Université face à la mondialisation en même temps que sa capacité à intégrer
réellement une démarche de prise en compte d’une formation de qualité tout au
long de la vie.
Dans le secteur gérontologique qui a connu et connait plus que tout
autre des modifications sensibles, ces dernières années, la question se pose à
la fois de la formation des acteurs à venir mais également des cadres déjà en
place ou des non-cadres en exercice mais étant appelés à occuper des
responsabilités dans les années à venir et nécessitant par là, un accès à des
diplômes de niveau I.
Plus spécifiquement, on rappellera à quel point le vieillissement de la
population est à la fois une chance individuelle (celle que tout enfant né en
Europe a désormais de vivre tous les âges de la vie) et un formidable défi
collectif ; la famille, l’habitat, les services, les espaces collectifs,… ,
bref ces éléments qui constituent le " vivre ensemble " et qui
forgent la cohésion sociale doivent être repensés non pas dans le sens d’une
" médicalisation " mais dans le sens d’une évolution permettant à
tous les âges de la vie, à toutes les générations de trouver leur place.
La mise en place des Masters au sein des Universités françaises coïncide
avec une évolution forte des politiques en matière d’action sociale et dans le
domaine de la vieillesse en particulier. En effet, plusieurs réformes majeures
ont été votées ces dernières années (la solvabilisation des personnes ayant des
besoins liés à l’âge – la constitution d’une offre de services (à domicile ou
d’hébergement spécialisé) de l’existant – la territorialisation de l’action
sociale – la définition des droits des usagers (loi du 02 01 02) – …)
Leur mise en place progressive va considérablement renouveler les
pratiques professionnelles. Ainsi, la création des Masters constitue une
véritable opportunité de préparer des professionnels à relever les défis
nouveaux liés à la mise en oeuvre opérationnelle des réformes.
Dans le champ gérontologique de tels diplômes peuvent conjuguer prise en
compte des attentes des personnes et contraintes socio-économiques des
territoires locaux et ce de façon prospective et transversale.
Toute une philosophie sous-jacente comme notre démarche éthique nous
amène à penser la personne au centre du projet professionnel, le projet bâti
pour la personne, une sorte d’intervention-formation à la carte et non la
personne devant s’adapter au projet de formation…etc.
Tout ceci n’en doutons pas, représentera et représente déjà un
bouleversement de la démarche universitaire traditionnelle auquel ne sont
généralement ni disposés ni préparés, les universitaires classiques mais
également les décideurs administratifs ou autres siégeant au sein des grandes
instances nationales.
Pourtant les enjeux et les défis à relever sont nombreux et vitaux pour
la structuration de ce champ d’intervention en pleine mutation.
Ce colloque a pour objet de réunir des professionnels reconnus dans ce
secteur pour leur engagement et des universitaires s’efforçant en dépit des
contraintes et des incompréhensions de faire évoluer les missions de
l’Université.
Le thème du colloque nous situe au cœur de l’engagement du DESS AGIS
désormais Master Professionnel AGIS. L’objectif est bien de former des
professionnels de bon niveau disposant des outils pour être des acteurs à part
entière de la conduite des évolutions de pratiques et de la promotion d’une
offre locale qui corresponde à la fois aux demandes, aux besoins et aux
attentes des personnes âgées et de leur entourage ainsi qu’aux contraintes
socio-économiques. Mais l’objectif est aussi d’installer ces professionnels
durablement dans une dynamique d’analyse de leurs pratiques, de les doter des
ressources théoriques leur permettant de rendre efficient le lien entre
les pratiques professionnelles et la production, au sein de l’Université, dans
le cadre de la recherche, de connaissances nouvelles tant dans le domaine
des sciences que dans celui des sciences humaines. Il s’agit de leur permettre
de s’inscrire au sein d’un réseau réunissant aussi bien des universitaires, des
chercheurs que des professionnels.
L’ Université joue là un rôle qu’aucun autre lieu de formation ne peut
assumer. Le défi est bien d’atteindre le double objectif de la formation de
professionnels de haut niveau en capacité d’anticiper les évolutions
locales comme de conduire les projets qui les accompagnent et celui de
leur ancrage à long terme dans un processus de « réflexion -action ».
Parce qu’elle est le lieu où s’enseigne l’ensemble des disciplines
théoriques, celui où travaillent les chercheurs qu’ils soient dans ou hors de
l’institution universitaire, le lieu où se croisent et échangent ceux qui sont
dans un parcours de formation longue et ceux qui reviennent compléter leur
formation initiale après une expérience professionnelle, le lieu d’où part et
où arrive l’information et la connaissance, le lieu de l’ouverture et du lien
avec des équipes travaillant dans d’autres régions, dans d’autres pays,
l’Université est l’institution qui offre le plus de garanties pour que soit
relevé ce défi.
Cependant, pour réussir ce défi, plusieurs conditions sont à réunir et
de nombreux obstacles sont à contourner. Le principal est bien celui qui
consiste à rendre fluide le lien entre universitaires et professionnels de
l’action sociale et médico-sociale, à organiser la rencontre entre ces acteurs
qui souvent s’ignorent et entretiennent les uns à propos des autres des idées
reçues issues d’une époque où la césure entre théorie et pratique était de mise
et où la noblesse de la première rejetait la seconde bien loin de l’Université.
Contrairement aux anglo-saxons à la culture plus pragmatique, notre pays
vit encore sur une hiérarchie qui classe ceux qui produisent la connaissance ou
la pensée du côté de la théorie et ceux qui travaillent du côté de la pratique,
la première étant censée nourrir la seconde sans que l’inverse ne soit
vrai. De fait, la France a par exemple fait le choix de former ses travailleurs
sociaux dans des écoles spécialisées, des écoles professionnelles et non à
l’Université comme la plupart de nos voisins européens. Ces lieux de formations
spécialisés n’entretiennent pas (ou très peu) de liens avec l’Université tout
en cherchant à rentrer dans la réforme L-M-D pour que les étudiants qu’ils
forment puissent être positionnés dans le nouveau cadre que s’est donnée
l’Europe. Ils relèvent d’ailleurs largement d’un autre ministère que
celui de l’enseignement supérieur, le ministère des affaires sociales, alors
qu’ils forment des professionnels de niveau I notamment en gérontologie. Si ces
écoles ne sont que très rarement en prise avec le monde de la recherche et les
enseignants universitaires, l’Université elle aussi ignore le monde
professionnel peu présent au sein de son institution, dans un statut assez
subalterne, peu sollicité pour participer à la production de connaissances.
C’est dans ce contexte, qu’il s’agit de positionner la formation de
professionnels de l’action gérontologique.
Ce sont ces axes de réflexion que le colloque se propose de poser.
PROGRAMME
VENDREDI 17 AVRIL
8h30/9h Accueil, café
9h/9h30 Introductions : M. le
Président de l’Université de Provence, M. R CHAPPAZ, Directeur du DENTES, M. E. SANCHEZ, Directeur de
l’Action sociale de Prémalliance, M. G. BERTHOMIEU, Directeur Régional AG2R, M. Ph. PITAUD, Directeur du
Master-AGIS et du DUGA.
Séance présidée par M. RICHETTO, Responsable
de la coordination, Petits frères des pauvres, Marseille
9h30/9h50 – J. ELHADAD – Professeur – Université de Provence « Les
nouvelles missions de l’Université et sa transformation face à la
mondialisation »
9h50/10h10 – P. TAP – Professeur
– Université de Toulouse « La
professionnalisation des personnels et la personnalisation des usagers en
Gérontologie Sociale »
10h10/10h20 – M. PEREIRA – Professeur,
Institut Supérieur de Service social, Université de Lisbonne, Portugal –
« La formation des professionnels, leur personnalisation et celle des
usagers. »
10h20/11h
– Pause café
11h/11h20 – P. CHAMPVERT –
Président AD-PA, Directeur établissements et services à domicile – St Amand « Directeur au service des personnes
âgées : quel rôle ? Quels besoins de formation ? »
11h20/11h40 – J.A. MARGARIT – Vice-Président du Synerpa, Directeur EHPAD
– Marseille
« Professionnalisation des structures d’accueil,
professionnalisation des équipes »
11h40/12h – Ph. PITAUD – Professeur associé – Université de
Provence , Directeur du MASTER-AGIS, du DUGA et de l’Institut de Gérontologie
Sociale. – « Formation et recherche universitaire en Gérontologie
Sociale : malentendus, amalgames et incapacité à penser les personnes
âgées autrement que comme objet de la seule santé »
12h/12h30 Débats
12h30/14h
Déjeuner sur place
Séance présidée par R. VALLES, Directeur EHPAD
14h/14h20 – B. ENNUYER – Dr. en Sociologie, Directeur d’un service d’aide à domicile
– Paris « Les Masters professionnels, une chance pour l’Université de
s’adapter au nouveau monde qui l’encercle… ? »
14h20/14h40 – G . RIBES et
J. GAUCHER – Psychiatre, Professeur Associé.
Psychologue clinicien, Professeur de Psychologie Université Lyon 2 – « Les savoirs et talents de l’étudiant : le rôle de
l’Université dans la construction des compétences professionnelles »
14h40 /
15h20 – Pause café
15h20 / 15h40 – J.J. AMYOT – Psychosociologue,
Directeur OAREIL – Bordeaux
« L’Université dévore-t-elle le foie de Prométhée vieillissant ? »
15h40/16h – A. VILLEZ Conseiller technique
personnes âgées de l’UNIOPSS et Directeur adjoint de l’URIOPSS Nord Pas de
Calais, Lille – « Professionnalisation des personnels des
établissements et des services à domicile; enjeux et paradoxes des politiques
publiques »
16h/16h20 – B. DHERBEY –– Sociologue, Directrice SAMSAH-CL13 – Aix en
Provence – « La formation des cadres du travail social par ou
avec l’université : une utopie dangereuse? »
16h20/17h30 – Débats autour des questions de la journée et synthèse en
vue des tables rondes du Samedi 18 Avril 2009 par A. MOREIRA, Journaliste à la
Marseillaise
SAMEDI 18 AVRIL 2009
8h30/9h
Accueil, café
9h –
12h30 avec pause café de 10h30 à 11h
Tables
rondes organisées par l’Association des
Gérontologues Ingénieurs Sociaux (AGIS).
Sous la présidence
de Th. THOMAS, Présidente de l’Association des Gérontologues Ingénieurs
Sociaux.
Table
ronde N°1 : Les établissements : A. ANTONINI, Directeur EHPAD et J.
ANCILOTTO Directrice EHPAD
Table
ronde N°2 : Les services : J. VAREZ, Directrice filière métier domicile à la Croix Rouge, Ile de
France et Ph. DUVAL, Directeur association de maintien au domicile, Var
Dans la continuité
des interventions du vendredi, les tables rondes s’articuleront autour des
présentations de parcours d’agissiens, de leurs expériences professionnelles,
de la maîtrise du management à travers les valeurs qui donnent un sens à
l’accompagnement des personnes âgées et/ou handicapées.
Après une présentation de 15 à 20 minutes les
débats seront organisés autour des questions suivantes:
- Comment faire partager à l’ensemble du
personnel et des bénévoles les valeurs éthiques et humanistes qui sont
celles dispensées au Master-AGIS de l’Université de Provence ? - Comment utiliser la démarche d’Ingénierie
Sociale, la méthodologie de projet tant dans la mise en œuvre d’un
accompagnement qui place la personne au centre du projet, que dans
l’organisation et la gestion des compétences
et des ressources humaines ? - Quelles nouvelles missions et attributions de
l’Université peut-on imaginer pour
un meilleur partage des connaissances, des compétences, des innovations au
bénéfice des professionnels d’une part et des personnes âgées et personnes
handicapées d’autre part ?
Chacun participe alternativement à chacune des tables rondes
12h30/14h Déjeuner
sur place
Samedi après midi, visite des iles du frioul
Ces deux journées seront
clôturées par un bal qui commencera à 19h30
dans les locaux de l’Université
autour d’un couscous et d’un orchestre.
Il est recommandé d’apporter une
boisson ;
tenue correcte exigée.
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Philippe PITAUD
Professeur
Associé
Directeur
du MASTER-AGIS et DUGA – Université de Provence et Directeur de
l’Institut
de Gérontologie Sociale – Marseille
Renseignements et Inscriptions :
Lila BADRI
Coordinatrice
Institut
de Gérontologie Sociale – 148 rue Paradis
B.P.2
– 13251 Marseille Cedex 20 – France
Tel. (00 33) 4 91 37
03 79 – Fax (00 33) 4 91 37 19 73
E-mail :
igs-marseille@wanadoo.fr
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