Le système de surveillance de trop ?

Dernièrement une annonce a été faite au sujet d’une
société XXX qui commercialise un système de surveillance particulier avec des
capteurs placés dans le matelas. Ces capteurs ont la particularité de se
déclencher automatiquement à partir de paramètres qui ont été préalablement
programmés en fonction des habitudes de vie de la
personne.

Suite à cela Jean-Michel CAUDRON ne peut s’empêcher de
prendre la plume (ou le clavier) :

« Et si cette personne tombe amoureuse et qu’elle
change ses habitudes de vie dans son lit sans que le système soit prévenu, il
fait quoi, le système, il prévient la brigade des
mœurs ?

Je commence à être très agacé par ces démarches
commerciales qui vendent des systèmes intrusifs à la liberté de la personne,
sous prétexte de protéger la personne ! Comme ces bracelets électroniques comme
si la personne était une prisonnière ! Comme cet EHPAD primé, avec « le coup de
cœur du jury », lors des 1ers Trophées du grand âge, parce qu’il
allait installer des caméras dans les couloirs de l’unité
« protégée » !

Tous ces systèmes restreignant la liberté de la personne
sont des contentions et comme toutes contentions doivent être prescrites
médicalement, avec une prescription argumentée, caractérisée et limitée dans le
temps : j’espère que c’est le cas !

Et si le médecin juge que le recours à la contention
n’est plus justifié, la société qui a vendu le système le récupère et rembourse
son coût (en gardant juste une somme pour le temps de
l’utilisation) ?

Je rappelle quand même que la liberté de la personne (et
donc son droit au risque) prime sur la non-assistance à personne en danger et
que celle dernière n’est requise qu’en cas de danger de mort imminent (et même
là, des médecins ont passé outre l’avis d’une personne en danger de mort qui
voulait mourir en cherchant à la maintenir en vie et ils ont été poursuivis pour
non respect de la décision de la personne !).

Je préviens : si un jour l’on m’impose ce type de
contention, j’aurai laissé à mon représentant légal l’ordre d’attaquer pour non
respect de ma liberté toute personne qui aura eu une responsabilité dans cette
imposition, coordonnateur de CLIC compris, même s’il aura simplement informé sur
les dispositifs en place ! A bon entendeur, salut !
 »