Alzheimer : de nouveaux gènes en cause

Cette découverte franco-britannique majeure ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques.

La maladie d’Alzheimer frappe 850 000 personnes en France. Les projections pour l’avenir restent sombres, avec un nombre croissant de malades du fait de l’allongement de l’espérance de vie. Et, pour l’instant, des possibilités thérapeutiques très restreintes. La revue scientifique Nature Genetics a publié dimanche les résultats très prometteurs de deux équipes, l’une française, l’autre anglaise, qui, en découvrant trois nouveaux gènes impliqués dans la forme commune de cette affection, permettent de mieux comprendre ses mécanismes tout en ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques. Ce sont les premiers facteurs de susceptibilité génétique à être identifiés depuis la découverte en 1993 du gène de l’apolipoprotéine E, dont certaines formes multiplient par quatre le risque d’avoir la maladie.

Cette atteinte neurologique grave est caractérisée par une dégénérescence progressive du cerveau, qui se traduit par des troubles de la mémoire, de l’intelligence et du comportement. Les familles et les malades, qui vivent cette affection très douloureusement, sont dans l’attente d’un traitement capable de prévenir, de retarder ou de ralentir son évolution.

suite et source : Le figaro