L’accueil des élèves mis en cause
"Ce n’est qu’une question de temps." Embarrassée par la plainte déposée
par Yolande Raulet, cette mère de famille qui n’a pas pu scolariser son
garçon de 3 ans, légèrement handicapé, faute d’auxiliaire de vie
scolaire (AVS), l’inspection académique du Lot-et-Garonne tente de
couper court à la polémique. Le cas de cette jeune mère de 33 ans n’est
pas isolé.
Dans le même département, "trente enfants qui auraient dû bénéficier
d’une AVS se trouvaient à la rentrée sans personne pour s’occuper
d’eux", s’insurge Sandrine Tastayre, cosecrétaire départementale du
principal syndicat d’enseignements du primaire, le SNUipp-FSU. Des
couacs qui se répètent chaque année, affirment, de concert, de
nombreuses associations qui dénoncent le manque de personnel.
Commentaires récents