Maladie d’Alzheimer : la Publication qui interpelle
"Le mythe de la maladie d’Alzheimer"
Plan d’Aups le 31 janvier 2010
«Une remise en question radicale des hypothèses actuellement les plus répandues dans le domaine de la maladie d’Alzheimer, tel est le fondement d’un livre intitulé The myth of Alzheimer’s, dont la traduction française vient de sortir de presse. Cet ouvrage est le reflet d’un nouveau courant éclos sous l’impulsion du neurologue américain Peter Whitehouse, l’un des deux coauteurs du livre. Pour ce scientifique réputé, la maladie d’Alzheimer n’a pas de réalité propre; rien ne permet de la différencier du vieillissement normal, qui s’étend sur toute une vie.»
Le vieillissement cérébral normal (à partir de la trentaine) serait à l’origine des dégénérescences?……
Le Professeur Martial Van der Linden, responsable des unités de psychopathologie et de neuropsychologie clinique aux Universités de Genève et de Liège, traducteur avec son épouse, Anne-Claude Juillerat Van der Linden neuropsychologue à la Consultation de la mémoire des Hôpitaux universitaires de Genève, de l’ouvrage:
« Le mythe de la maladie d’Alzheimer – Ce qu’on ne vous dit pas sur ce diagnostic tant redouté »,
par Peter J. Whitehouse et Daniel George,
fait part de son opinion sur la question à Philippe Lambert, (revue ATHENA, Numéro 257 – Janvier 2010 page 25).
Extraits : « La maladie d’Alzheimer existe-t-elle vraiment ?
Voilà manifestement une question qui surprend et interpelle.
D’autant que le professeur Peter Whitehouse, neurologue réputé ayant contribué à l’avènement des premiers médicaments destinés au traitement symptomatique de cette affection et collaboré durant plus de trente ans avec l’industrie pharmaceutique, affirme que non.
Entendons-nous bien: il ne nie pas l’existence de troubles cognitifs parfois gravissimes chez la personne âgée, mais il estime que la maladie d’Alzheimer n’est pas une entité spécifique.
Que dit-il à ce sujet ?
«Il n’existe aucun moyen accepté par tous pour différencier la maladie d’Alzheimer du vieillissement normal – nous verrons pourquoi –, ce qui rend ainsi chaque diagnostic seulement "possible" ou "probable" et chaque cas individuel hétérogène et unique dans son évolution.»
Dans la même logique, ce spécialiste de neurologie gériatrique, neurosciences cognitives et bioéthique «globale» à la Case Western Reserve University (Cleveland, États-Unis) explique que les traitements existants sont très peu efficaces et que l’espoir d’un remède est basé sur un acte de foi, des extrapolations scientifiques non évaluées.
Il n’hésite pas à pointer du doigt les multinationales pharmaceutiques et certains experts qui, selon lui, n’ont de cesse que de générer les plus vives inquiétudes, si pas l’effroi, à propos de cette maladie.
Objectif ?
«Maximiser le soutien à la recherche de cette affection et soutenir l’empire clinique qui a été construit autour d’elle.»
Dans ces conditions, les mots portent en eux les germes du drame et le diagnostic de maladie d’Alzheimer est perçu comme un des pires fléaux. Ce qui aboutit à la stigmatisation et à la désocialisation des personnes concernées.
Aux yeux de Whitehouse, ce diagnostic «emprisonne de nombreux adultes encore fonctionnels dans le couloir de la mort mentale».
Tout cela, il l’a exposé avec son collaborateur Daniel George, docteur en anthropologie médicale de l’Université d’Oxford et actuellement professeur adjoint à la Penn State University, dans un ouvrage intitulé The myth of Alzheimer’s (Le mythe de la maladie d’Alzheimer) »
Pour consulter la revue Athéna :
aller à la page 25 du : Numéro 257 – Janvier 2010 (.pdf – 2149Ko)
source : http://www.familles-en-alzheimer.fr
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