ADMR 29. «La voie judiciaire est la meilleure solution» selon Pierre Maille

Propos recueillispar Karine Joncqueur

Pierre Maille, président du conseil général, principal
financeur du réseau ADMR, s’exprime sur une situation brûlante. La
fédération ADMR doit rembourser 5,5M d’euros de dettes pour aujourd’hui.
Elle joue la montre pour ne pas perdre la main sur le réseau.


>> Les chiffres du commissaire aux comptes

Quelle est, aujourd’hui, la position du conseil général?

Nous sommes dans l’attente de documents sur les comptes (*) promis la
semaine prochaine, indispensables pour fixer une tarification horaire.

Un tarif à 22,06€, comme le demande la fédération, est-il envisageable?

Non! Ça ne fait pas partie de l’engagement pris, ni de nos principes.
Vous avez des associations qui fonctionnent parfaitement autour de
20-21€.

Plus de vingt associations ne seraient déjà plus «sauvables»…

Cela fait déjà quelque temps que nous regardons pour trouver un acteur
de substitution. Nous nous tournons vers les CCAS ou les communes sur
les territoires concernés ou annexes. Nous le faisons sans que cela
signifie qu’on veuille tuer le réseau ADMR. Nous sommes plutôt
favorables à un réseau qui fasse jouer la solidarité entre territoires
ruraux et urbains. Même si, ici, ce n’est pas la typologie qui explique
les difficultés d’associations comme Quimper, Concarneau, etc.

En fait, vous attendez surtout le départ de l’Union nationale?

(Rires). Je n’ai toujours pas compris le rôle positif qu’elle joue en
Finistère.


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