Aide à domicile. Une salariée de l’ADMR29 témoigne
Extrait du journal letelegramme.com
Auteurs : Karine Joncqueur
19 février 2011
La crise qui touche la fédération ADMR du Finistère affecte
son personnel. Elle fragilise aussi moralement les bénévoles du réseau,
les personnes aidées et les salariés des associations locales, inquiètes
pour leur emploi. Une aide à domicile témoigne.
«Nous pensions être à l’abri». Ce n’est
pas le cas. Le sort de plusieurs associations locales est lié à celui de
la fédération. Les aides à domicile, les auxiliaires de vie du réseau –
3.700environ – au statut précaire, ne sont pas payées cher: 9 € de
l’heure pour les moins qualifiées. Sylviane (*) témoigne anonymement.
«Il ne faut pas faire de vagues. Quand c’est le cas, on nous donne moins
de travail alors qu’on voudrait en faire plus ou, inversement, on nous
sollicite davantage quand on a fait revoir à la baisse notre contrat».
Une façon d’inciter à partir. Les courriers recommandés, les
avertissements sont un autre mode de pression exercé sur ce personnel
souvent isolé. Dans toutes les associations, il n’en va pas ainsi.
Commentaires récents