L’"impulsion" de la loi de 2005 est-elle toujours là ?
En tant que point d’étape sur la mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005, la deuxième Conférence nationale du handicap, ce 8 juin à Paris, a notamment permis aux membres du gouvernement de délivrer un semi-satisfecit sur ce qui a déjà été fait en matière, notamment, d’accessibilité, de scolarisation ou d’emploi. Peu d’annonces fortes, en revanche, sur ce qui pourrait permettre d’accélérer les choses et d’améliorer le quotidien des personnes handicapées.
Accessibilité en matière d’habitat et de transports, accès au sport et à la culture, scolarisation, emploi et formation… Sur toutes ces thématiques, la deuxième Conférence nationale du handicap, qui s’est déroulée le 8 juin à Paris, au Centre Georges Pompidou, entendait "entretenir l’impulsion donnée par la loi de février 2005", dresser "un bilan de ce qui a été fait depuis trois ans" – depuis la première Conférence – et proposer de "nouvelles orientations pour la politique du handicap", selon les termes de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot-Narquin. Le tout en l’espace d’une journée séquencée en six tables rondes de moins d’une heure ayant, devant un parterre de 700 personnes, fait intervenir institutions, entreprises, élus locaux, associations, syndicats… et pas moins de onze membres du gouvernement : Roselyne Bachelot-Narquin et sa secrétaire d’Etat Marie-Anne Montchamp, Benoist Apparu pour le logement, Thierry Mariani pour les transports, Frédéric Mitterand pour la culture, Chantal Jouanno pour le sport, Valérie Pécresse pour l’enseignement supérieur, Luc Chatel pour l’éducation, Xavier Bertrand pour l’emploi, François Baroin pour la fonction publique et Nadine Morano pour la formation professionnelle
Source : localtis.info
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