Normal
0
21
false
false
false
FR
X-NONE
X-NONE
MicrosoftInternetExplorer4
st1:*{behavior:url(#ieooui) }
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman », »serif »;}
Entre soins,
protection de la société et politique de la peur
Quelle mission
pour la psychiatrie ?
Le Conseil Constitutionnel vient de prendre le 26
Novembre 2010 une décision importante concernant les droits des personnes
hospitalisés en psychiatrie. Il ne sera
désormais plus possible de maintenir plus de 15 jours, contre sa volonté, une
personne dans un établissement psychiatrique, sans l’avis d’un juge. Cette
décision va à l’encontre des projets du pouvoir exécutif.
Normal
0
21
false
false
false
FR
X-NONE
X-NONE
MicrosoftInternetExplorer4
st1:*{behavior:url(#ieooui) }
·
Un projet de loi sur la psychiatrie
va être débattu au parlement dans les semaines à venir. Il viendra s’ajouter au dispositif
sécuritaire mis en place par Nicolas Sarkozy et ses gouvernements. Ces
« politiques de la peur » populistes et répressives désignent, à la
vindicte populaire, des groupes de personnes, (les Roms, les immigrés, les
jeunes des banlieues, les « malades mentaux ») comme dangereux et
responsables des maux de la société. Elles les criminalisent afin de les mettre
sous surveillance et les enfermer.
·
En
s’appuyant sur des faits divers dramatiques, très médiatisés, mais extrêmement
rares, le pouvoir tente de créer l’impression que chacun d’entre nous est
sous la menace de « schizophrènes dangereux » ou de
« psychopathes » et qu’il est urgent de ficher et d’enfermer.
·
La loi sur les soins sécuritaire en
psychiatrie instaure
notamment la possibilité d’une véritable « garde à vue » de 72h à
l’arrivée à l’hôpital et des soins « sous contrainte » à domicile,
pour une durée indéterminée. Elle renforce le fichage et le contrôle de toute
personne dont le comportement est considéré comme potentiellement dangereux.
·
Les avancées des 50 dernières années avaient
permis que la personne soignée en psychiatrie soit d’abord considérée comme
un homme ou une femme en souffrance. Elles sont remises en cause. C’est le
retour à une psychiatrie de maintien de l’ordre, au détriment du soin.
Ø Un appel national « Mais c’est un homme… » ( http://www.maiscestunhomme.org/)
soutenu par un grand nombre
d’associations, de syndicats, de partis a été lancé pour s’opposer à cette
dérive. Il est à l’origine de réunions publiques et d’initiatives pour imposer
le retrait du projet de loi gouvernemental. Que faire de la psychiatrie ? Cette question ne regarde pas seulement les
professionnels de la santé mentale : c’est d’abord une question pour toute
la société.
Ø Le collectif pour la défense des libertés fondamentales de
Rouen s’est mobilisé au cours des derniers mois contre la construction d’une
unité ultra sécurisée « pour malades difficiles » dans l’établissement
psychiatrique de Sotteville lès Rouen. Il vous propose une réunion-débat avec
des membres de l’appel national « Mais c’est un homme… », pour vous
informer du contenu du nouveau projet de loi sur la psychiatrie et de ses
enjeux, pour débattre de la manière dont la « folie » peut être
accueillie dans la société et des initiatives à prendre, pour mettre en échec ce
projet de loi sécuritaire sur les soins psychiatriques.
Réunion
publique mercredi 8 décembre 20H30
salle du
Conseil Général
Entrée face au 2 rue Saint
Sever, Rouen gauche
Avec la participation de :
– Odile Barral,
Syndicat de la
Magistrature
– Jean Pierre Martin, Psychiatre
– Jean Vignes, infirmier Sud santé sociaux
Collectif
pour la défense des Libertés Fondamentales (CDLF) Alternative Libertaire, les
Alternatifs, ATTAC Rouen Agglo, CGT-UL76, CREAL76, Emancipation, Europe
Ecologie/les Verts Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique 76,
FSU 76, Gauche Unitaire, LDH, MRAP 76, NPA, Parti de Gauche, Syndicat des
Avocats de France, Syndicat de la Magistrature 76, Union Syndicale Solidaires 76,
SUD-Education, SUD Santé Sociaux, et
le soutien de : CGT- C.H du Rouvray,, Droits de Cité 100% à
Gauche, Sotteville à gauche vraiment, et des militants de la CNT.
Commentaires récents