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Des handicapés se battent pour leur sexualité
Extrait de l’article du journal Ouest France
jeudi 24 février 2011
Le contexte. La
sexualité des personnes handicapées est un sujet sensible. Pourtant, depuis
2007, des associations et des professionnels de la santé se mobilisent pour « ce droit à la vie affective »,
terme de Marcel Nuss, président des collectifs Sexualité et handicaps. Cet
homme, atteint d’amyotrophie spinale, est père de deux enfants, a été marié,
divorcé, et il a aussi connu « la misère
affective ».
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L’objectif. De nombreux bénévoles veulent que la France
reconnaisse la formation d’« assistant sexuel ». Cette activité
consiste à apporter découverte du corps, caresses, à des personnes dont les
capacités, physique ou mentale, ne permettent pas d’avoir
« naturellement » des relations intimes avec une autre personne. Elle
existe depuis longtemps en Allemagne, au Danemark, en Suisse. En France, le
député UMP Jean-François Chossy travaille sur un projet de loi.
Le manifeste. En juillet 2009, lors d’un colloque à
Aubagne, le musicien Charles Valenza, atteint de la maladie des os de verre, a
lancé, en forme de boutade, que son « sexe n’avait pas
d’os ». Autrement dit, pas de problème de ce côté-là. De nombreux
médecins et sexologues, dont François Crochon (membre de Handicap
International), ont rappelé qu’aucun handicap ne pouvait justifier l’absence de
relation sexuelle au cours d’une vie.
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