Tracer les voies possibles « de la retraite et du vieillissement » comme projet de vie !
Constituer un groupe de réflexions, de propositions et d’actions en France, en Europe, dans le monde.
J’ai commencé ma retraite (1999) par quatre années à l’université (2 diplômes universitaires, l’un éducation à la santé, l’autre de droits, éthique et société) afin de me donner un « temps pour penser » les 20, 30 ans et plus qui me seront, peut-être, offerts en situation de retraite… avant d’être vieux !
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Ces années, me
semblait-il, ne pouvaient pas être confiées au hasard et je souhaitais demeurer
capable d’échanger avec mes enfants, mes petits-enfants et
arrière-petits-enfants.
Je ne pouvais pas
présenter mes expériences, mes savoir être, mes savoir-faire de quarante années
de carrière (richesse d’hier) sans les transformer en outils d’échange avec la
génération précédente et les trois suivantes (richesse de demain).
Nous n’avons pas
d’histoire d’une société de cinq voire six générations où le nombre de plus des
plus de 65 ans va être plus grand que celui des moins de 15 ans ! Une
société où plus de la moitié des enfants nés après 2000 peut espérer vivre plus
que centenaire ! Une société où nous allons devoir travailler et consommer
autrement dans la solidarité et la dignité, pour vivre ensemble.
Je pourrais continuer,
vous le savez.
La rapidité des progrès
est telle que les savoirs et les connaissances doivent être constamment remis à
jour.
Les retraités ne
peuvent plus seulement « s’occuper » quand toutes les situations
demandent de plus en plus de qualification. Ils doivent donc continuer
d’apprendre pour comprendre afin d’entreprendre au moins leur propre vie.
Car, j’en suis
convaincu, les retraités ont le devoir d’accompagner les jeunes générations en
qualité « d’aînés pilotes et référents », responsables et
heureux de vivre, en même temps que d’inventer et de partager, avec celles-ci,
et avec la société du monde.
Ils doivent se donner
les moyens de transmettre leurs valeurs, leurs réussites en même temps qu’ils
ont à reconnaître leurs erreurs afin qu’elles ne soient pas reproduites.
Je prétends à la
nécessité d’une réelle formation, pour une « nouvelle carrière de retraité
professionnel », proposée dans un service civil, et entreprise avant de
quitter le monde du travail obligé.
Cette disposition
permettrait de « penser » et de préparer un projet de vie personnel
et collectif dans les meilleures conditions. Elle éviterait que certains aient
à « subir » les dernières années de leur carrière dans la crainte
d’un licenciement ou pis, qu’ils aient à les vivre au chômage sans espoir de
retrouver un poste de travail.
D’autre part, nous ne
pouvons pas envisager les retraités assurés de leur pension dispensés de toute
obligation de travailler, tandis que les jeunes seraient privés de l’espoir
d’exercer leur profession à la fin de leurs études et tout au long de leur
carrière.
En tant que retraité,
je me considère « fonctionnaire » de la collectivité en percevant ma
pension à vie pour ma qualification de retraité.
En conséquence je me
sens responsable et en devoir d’apporter ma contribution à la communauté.
Dans ce sens, je pense
que des retraités volontaires, assurés de leur pension, ne risquant pas d’être
sanctionnés par un employeur, pourraient devenir de réels expérimentateurs
chercheurs, créateurs de petites et moyennes entreprises.
Une politique dynamique
pourrait les encourager, les accompagner dans une formation spécifique, les
reconnaître en qualité de professionnels au service de la collectivité.
Le couple insécable
« retraite et vieillissement » est tellement réel que le déroulement
de la retraite conditionne en grande partie le temps et les états du
vieillissement.
Pour ma part
j’entreprends ma deuxième partie de carrière, de 2009 à 2019, de 70 à 80 ans,
en qualité de chercheur autodidacte et mentor sur le thème retraite
et vieillissement.
C’est en cette qualité
que je souhaiterais ouvrir mon travail à un grand débat. Ce serait une façon
d’aborder les décennies prochaines en tenant compte des deux paramètres
fondamentaux que sont l’augmentation des populations en nombre et l’allongement
de la durée de la vie au-delà de soixante ans.
Je place le
« projet de vie » avant les problèmes financiers.
Pour ces derniers une
réponse pourra toujours être imposée.
Le projet de vie pose les
questions du vivre ensemble dans la dignité et la paix. Il appartient à la
sagesse et la volonté des femmes et des hommes d’en décider. Ce n’est jamais
facile.
Quelques axes de
réflexion possibles :
o Quelles
pourraient être les meilleures conditions d’une fin de carrière professionnelle
obligée ?
o Comment
entreprendre 20, 30 ans et plus en situation de retraite ?
o Comment
penser une nouvelle carrière dans une nouvelle étape de vie ?
o Qu’est-ce
qu’apprendre aujourd’hui ?
o Quelle
place et quel rôle ont ou doivent avoir les relations entre les
générations ?
o Comment
maîtriser son vieillissement ?
o Quelles
voies pour une société de dignité et de liberté ?
o …
Je demeure à votre
disposition pour répondre à vos remarques, suggestions, critiques, propositions
qui, de toute façon, nourriront mon travail. Je vous remercie.
Pierre Caro
Retraité
chercheur autodidacte –
mentor : retraite et vieillissement
44530 Saint Gildas des
Bois – France
tel 02 28 54 94 76
courriel : pierre.caro@neuf.fr
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