Le bilan d’activité et de gestion de l’ADMR 29
Auteur : Karine JONCQUEUR
Je
me suis procuré le bilan d’activité et de gestion 2010 de l’ADMR 29,
adressé aux différents acteurs du réseau avant l’assemblée générale du
29 novembre. Comme indiqué dans une note précédente, la baisse
d’activité est conséquente dans les associations locales par rapport à
l’exercice 2009. Elle le sera plus encore en 2011 (2.460.000 heures
contre 2.790.000 heures) et nécessitera un redimensionnement à la baisse
du personnel, comme évoqué en Conseil d’administration le14 novembre.
Concernant
la pérennité de la Fédération, dans son Edito, la présidente Francine
L’Hour dit ceci : "Mais ne soyons pas dupes. Une incapacité à engager
les réformes (la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi, note
de l’auteur) conduira indiscutablement à une décision irrémédiable dans
des délais très courts". Un alarmisme qui tranche avec l’assurance
contraire donnée, il y a peu, par Francine L’Hour aussi, aux
responsables des associations locales, à Saint-Ségal. La liquidation de
la Fédération, identité de l’ADMR en Finistère, n’était alors pas
envisagée, avait dit la présidente. De toute façon, le réseau ADMR est
structuré en trois niveaux : national, fédéral et local. Si la
fédération ADMR 29 était mise en liquidation, le schéma finistérien ne
serait plus conforme.
Et cette fédération ne fait-elle pas
également le lien entre les associations ou futurs GCSMS, et
les sociétés privées – avec actionnaires et dividendes -, que le réseau
national fait vivre ? Sociétés telles que Filien ADMR, spécialiste de
la téléassistance, dont il est fait la promotion dans le bilan
d’activité et de gestion 2010 de l’ADMR 29 (voir le document joint). La
preuve que la nouvelle gouvernance s’est rapprochée de l’Union
nationale, qu’elle a tenue à distance pendant plusieurs semaines après
son élection ?
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