Le combat continue pour un droit universel à compensation des situations de handicap quel que soit l’âge, estime Maurice Bonnet

Résister, militer, pour les droits de l’homme

Ancien vice-président du CNRPA (1), Comité national des retraités et personnes âgées, Maurice Bonnet, 87 ans reste combattif.

Près de son cher Vercors,  en rémission d’une longue maladie, il reçoit la rédaction d’Agevillage pour retracer le chemin parcouru et celui qui reste à faire !

25 ans de combats pour « une société pour tous les âges »

Ouvrier, résistant, secrétaire général de l’union départementale de la CFTC (devenue la CFDT), dirigeant d’une caisse de retraite, président de l’UNASSAD (devenu UNA), Maurice Bonnet a été élu vice président du CNRPA,  comité national des retraité et personnes âgés (*)  de 1995 à 2002.

Militant passionné et impliqué, il travaille ses dossiers avec des professionnels de la DGAS (Anne Gamblin notamment). Il côtoie des secrétaires d’état, des ministres. Il se méfie des  ors de la République et garde un profond respect pour ces hommes et ces femmes de parole. Il cite spontanément Simone Veil au moment de l’évolution de l’ACTP (allocation compensatrice tierce personne) et l’aide-ménagère en PED (Prestation expérimentale dépendance) qui ne sera pas prolongée au profit de la triste PSD « Prestation spécifique dépendance », votée début 1997.

En 1998, il coordonne le Livre noir de la P.S.D.

Il dénonce les conditions de ressources, et surtout la récupération sur succession qui refroidit les personnes ayant besoin d’aide.
Déjà, il pointe les inégalités d’accès à la prestation selon les départements : obstructions, complexité des dossiers administratifs, exclusions de bénéficiaires.


L’insuffisance de la prestation pousse les bénéficiaires à recourir à des aides à domicile en emploi direct (gré à gré) plutôt que des prestataires professionnels.

Résultat : Seules 2 % des personnes âgées fragilisées demandent la PSD.

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