Le sujet âgé : regard philosophique
Pierre Le Coz
Maître de conférence en philosophie à la faculté de
médecine de Marseille (EA 3783),
Vice-président du Comité Consultatif National
d’éthique
Auteur de « Petit traité de la décision
médicale » (Seuil, Paris, 2007)
Introduction
Il y a
bien des façons d’aborder la vieillesse. On peut l’envisager sous l’angle
biologique, comme un phénomène analysable scientifiquement. Le vieillissement
c’est alors la « sénescence », un ensemble de modifications
physiologiques auxquelles s’intéressent les sciences médicales. Les sciences
humaines et sociales nous livrent également
un éclairage spécifique apportant une foule de données sociologiques et
de résultats d’enquête démographiques.
C’est dire qu’en dehors des
chiffres, nous avons besoin des mots. Les études épidémiologiques et les
prévisions démographiques ne nous disent rien de ce que les plus âgés
ressentent en leur for intérieur. On ne peut pas raisonner en termes
impersonnels pour penser une expérience qui nous affecte personnellement. C’est
pourquoi, en complément de l’approche statisticienne ou scientifique du
vieillissement, nous avons besoin d’une compréhension empathique et
philosophique de ce que vieillir signifie pour les hommes.
I. Le vieillissement : une expérience
existentielle
Quand cessons-nous d’être
jeune ? Il n’est pas simple de définir un seuil objectif et universel. En
première approximation, nous dirons que vieillir c’est changer de rapport au
temps. C’est penser à sa mort plus souvent qu’auparavant. C’est le privilège de
la jeunesse que de n’avoir pas à penser quotidiennement à la mort. Etre vieux,
c’est pressentir que l’avenir n’est plus porteur d’espoirs, de prises de
risques et de perspectives engageantes. L’exaltation juvénile éprise de
nouvelles expériences relationnelles, de possibilités de promotion sociale et
de reconnaissance institutionnelle appartient à une époque définitivement
révolue.
L’expérience subjective de la
vieillesse est imprégnée de l’imaginaire collectif où la vieillesse reste
largement rattachée à la retraite. En même temps qu’un représentant de
l’ancienne génération, être vieux c’est être un non-actif. Bien que l’espérance de vie ait
constamment augmenté au cours du siècle (2), nous continuons à identifier la
vieillesse à la retraite (elle-même assimilée à une mort symbolique). Être
retraité, littéralement c’est être mis en retrait, retranché chez soi, poliment
écarté du monde professionnel. Certes, il arrive qu’une personne âgée soit
valorisée par notre société. Mais généralement c’est pour les services qu’elle
a rendus à la collectivité par les temps passés. Il est rare qu’une personne
âgée soit estimée et reconnue pour ce qu’elle fait dans l’actualité de sa vie présente.
Ne dramatisons pas : il arrive que ce temps du
« vieillir » soit bien vécu. Certains sujets âgés ressentent le temps
de leur retraite comme un temps d’aboutissement, le moment attendu
d’accomplissement d’une vie bien conduite qui reçoit sa juste récompense (on parle alors d’« une retraite bien
méritée »). Parfois aussi, du fait de la pénibilité d’un travail, le
moment de la retraite est ressenti comme
un soulagement. Pour autant, force est de constater qu’une vieillesse sereine
et épanouie est loin d’être la règle générale. Cela vient de ce qu’il existe
souvent un écart entre le rêve d’une vieillesse qui nous permettrait de
réaliser les désirs que nous avions différés et la réalité d’un repos
forcé mal vécu.
La vieillesse est l’occasion de redécouvrir cette vérité
philosophique : l’homme existe à travers le regard des autres. Il a
besoin de prouver aux autres ce dont il est capable, de leur démontrer sa
valeur, de se sentir reconnu et estimé d’eux. Hegel a écrit des pages
définitives sur ce sujet (3). Selon cet auteur, ne plus être reconnu, c’est
être atteint au plus profond de soi-même, touché en plein cœur. Que ce désir de
reconnaissance soit enraciné dans la nature de l’homme c’est ce que l’on voit
chez l’enfant qui, dès son plus jeune âge,
manifeste ce besoin d’être regardé et valorisé.
C’est aussi essentiellement dans
le regard des autres que l’homme perçoit qu’il a vieilli. Certes, nous n’avons
pas besoin du regard des autres pour savoir que nous avons vieilli. Dans le
grand âge, la difficulté à se déplacer fait partie de cette multitude de
signaux qui indique au sujet que la vieillesse n’arrive pas qu’aux autres. En
revanche, nous avons assez peu de sensations intimes qui nous annoncent notre
vieillissement sur le plan psychique. Chaque jour nous entendons un aîné
s’exclamer : « je me sens toujours aussi jeune ! » La voix
qui parle à l’intérieur de nous-même et nous aide à mettre en mots nos pensées
est toujours la même. Cette voix intime par laquelle nous nous parlons sans
cesse en nous-même semble ignorer la fuite des années.
Quand nous nous regardons sur une
photographie jaunie, nous nous reconnaissons là, assis sur la droite, et nous
avons le sentiment d’une permanence de notre identité à travers le temps. Nous
avons le sens d’une continuité intime entre ce que nous avons été et ce que
nous sommes. A aucun moment nous ne sentons un basculement soudain dans la
catégorie des « troisième » ou « quatrième » âge. C’est pourquoi nous ne sommes pas spontanément
enclins à nous rendre compte que nous vieillissons. D’autant que cette vérité
est déplaisante, sinon insupportable.
Nous savons que nous vieillissons
et en même temps nous n’y croyons pas. Il arrive même à certaines personnes
âgées de se revoir et de se revivre en rêve en tant qu’adolescentes. Quelque
chose en nous ne vieillit pas : notre âme « participe de
l’éternel » comme dirait Spinoza(4). Nous expérimentons qu’une réalité en
nous échappe à la matérialité du corps qui se défait. Le « moi » est
ce que les philosophes nomment la « substance », la réalité qui en
nous résiste au changement (5). Quand un sujet âgé arrive en maison de retraite
et s’exclame « il n’y a que des vieux ici ! », il exprime bien
ce sentiment universel d’échapper au temps.
II. Le poids du regard
collectif sur la vieillesse
I. 1. Importance de la peau du visage
En
dehors de la retraite et du déficit de reconnaissance sociale qui l’accompagne,
la vieillesse s’éprouve comme perte du pouvoir de séduction. Sur le plan
physique, outre la transformation du corps,
le révélateur de la vieillesse aux autres est l’usure de la peau L’œil
humain est cruel : il peut percevoir le changement de tessiture de la peau
à plusieurs dizaines de mètres. Les plis d’amertume figent le visage et les
rides le momifient. Le visage qui est « le lieu le plus humain du corps
humain » (6) perd sa plasticité. Du fait des rides, la palette de
possibilités d’expressions émotionnelles se réduit. Voilà pourquoi la lutte
contre les effets du vieillissement est généralement centrée en priorité sur le
vieillissement cutané. Les dermatologues sont les « techniciens de
surface » de la médecine qui aident les retraités à raturer les rides, à
retarder l’affaissement du visage, estomper sa perte d’éclat, dissiper les
taches liées aux coups de soleil, et améliorer le grain. Ces comportements
n’expriment pas forcément un déni ou un refus de vieillir comme on le dit
d’ordinaire. Les personnes d’âge avancé disent volontiers qu’elles acceptent la
loi d’airain du vieillissement. Simplement, elles souhaitent « être bien
dans leur âge ». Elles ne veulent pas avoir un air figé et pétrifié, mais
« rester naturelles ». Ce sont les
remarques ingénues mais implacables des petits-enfants qui peuvent les induire
à recourir aux prouesses de la dermatologie ou de la chirurgie réparatrice.
La mort ne soustrait pas les plus
âgés à l’impératif esthétique de la belle apparence. On remarque en ce sens que
notre société cherche de plus en plus à rendre le mort moins macabre, le
cadavre moins cadavérique (« on dirait qu’il dort ! »), par le
recours à la thanatopraxie, et ce pour mieux conserver le visage. On maquille
les vieilles femmes, au risque parfois de les
rendre méconnaissables aux yeux de leurs
proches.
On
peut se demander aussi dans quelle mesure l’extension du phénomène de la
crémation n’exprime pas, en certains cas du moins, une répulsion du corps
vieilli dans lequel nous n’arrivons plus à nous reconnaître. Certes, il existe
des raisons culturelles parfois religieuses de recourir à l’incinération. Mais
la symbolique ravageuse du feu autorise l’hypothèse d’une revanche sur le
corps, un corps que l’on souhaiterait radicalement anéantir parce que son
vieillissement a blessé des attentes narcissiques.
II. 2. Vieillesse et culture de la performance
La
perception de soi comme sujet vieilli est douloureuse lorsque la vieillesse est
dépréciée par l’exaltation concomitante de la performance. Certes, d’un côté,
eu égard à l’allongement de la durée de vie et de l’amélioration générale des
conditions d’existence, domine le sentiment que l’âge de la vieillesse recule
et que l’on peut être plus longtemps performant, psychiquement autant que
physiquement. Mais d’un autre côté, dans le milieu du travail, il semble que le
seuil d’entrée dans l’âge de la vieillesse tende à décroître. En effet, tandis
qu’il y a quelques décennies encore un cinquantenaire était reconnu comme un
homme d’expérience, aujourd’hui il n’est pas facile de retrouver un emploi
lorsque l’on se situe dans cette tranche d’âge. Les tempes grisonnantes et les
rides qui plissent le visage d’un candidat à l’embauche constituent un handicap
sur le marché du travail. Quinquagénaire, un demandeur d’emploi sait que ses
chances de retrouver un métier intéressant sont réduites, sauf à être
copieusement diplômé. C’est pourquoi il serait superficiel de ne voir dans la
course à la chirurgie réparatrice qu’un acharnement esthétique lorsqu’il
s’agit, en bien des cas, de conjurer la menace d’un discrédit professionnel et
social.
Un
slogan ayant assimilé la vie et la performance en a déduit logiquement que l’on
pouvait identifier la vieillesse à la mort : « La France vieillit,
une Société qui vieillit est une Société qui meurt ». C’est le grand
paradoxe actuel de l’Occident : jamais les pays avancés n’ont compté autant
de personnes âgées et jamais ils n’ont fait à ce point l’apologie de la
jeunesse. Le meilleur compliment qu’une personne âgée puisse s’entendre dire
n’est-il pas qu’elle a su « rester jeune » ?
Pour
les nouvelles générations élevées dans le culte du corps resplendissant (ce
qu’on appelle le « jeunisme »), la vue des corps affaiblis par les
années est déprimante. Les vieux brisent l’ambiance festive des loisirs et du
divertissement dans laquelle les plus jeunes veulent s’épanouir en toute
insouciance. C’est ainsi que nous avons coutume de dire, en parlant de
certaines communes de la côte d’azur que ces villes sont belles mais qu’elles
sont des « villes de vieux ». Le « vieux » se définit ainsi
par la négative : il n’est plus un « bon vivant ». C’est par
rapport à la mort et non par rapport à la vie qu’il est appréhendé. Il est
celui qui a déjà un pied dans la tombe. Il n’a plus sa place dans notre univers
ludique et euphorique (7). Certes, on voit bien des personnes âgées sur nos
écrans de télévision. Mais ceux qui sont sélectionnés sont ceux qui sourient,
qui ont su rester jeunes, « cool et sympa ». Les autres semblent
constituer un poids collectif et économique. Un modèle venu des pays
anglo-saxons nous a légué un terme hautement symbolique à cet égard : le « too
old », le « trop vieux ». Ce trop vieux est celui dont la survie
exige un prix qui devient excessif pour la société.
L’ambiguïté de la société à
l’égard de ses aînés est patent dans l’assimilation de la vieillesse à une
injure (« il se fait vieux », « avoir des idées de vieux »,
« être has been », etc.). Certes, la vieillesse n’a pas
toujours été encensée au cours de notre histoire, tant s’en faut. La mort des
plus âgés n’a jamais ému plus que le cercle étroit de leurs proches. Déjà en
1751 Adam Smith opposait frontalement la mort d’un sujet âgé et la mort d’un
enfant : « Ordinairement un vieil homme meurt sans être regretté par
quiconque. Rarement un enfant meurt sans que le cœur de quelqu’un en soit
déchiré » (8). On sait que
dans certaines civilisations, les plus âgés sont incités à mourir pour que la
tribu ait une bouche de moins à nourrir (9).
Il serait donc naïf de croire que
notre société est la première à manquer de respect à l’égard des plus âgés de
ses membres. Le temps où les vieux étaient écoutés par toute la famille réunie
autour de la cheminée n’a jamais pu être retrouvé par les historiens. Il relève
de la mythologie collective. Qu’est-ce alors qui a réellement changé dans le
rapport que notre société entretient avec la vieillesse ? Peut-être l’affichage
sans vergogne de ce discrédit du « vieux », la banalisation de sa
disqualification socioculturelle et de sa maltraitance.
III. Alternative à la représentation péjorative
de la vieillesse
Il serait vain de nier le
tragique de la fuite du temps. La vieillesse est la loi,
non pas la joie de l’homme. S’il est difficile de vieillir ce n’est pas
seulement du fait du regard des autres et des représentations véhiculées par le
corps social. Pour autant, ne pourrions-nous pas pondérer nos manières de
parler et de regarder les personnes âgées ? Il y a sans doute à faire au
niveau d’une réhabilitation des règles de la courtoisie, du respect de
l’ancien. Une prise de conscience se fait jour actuellement dans les
institutions pour apprendre aux nouvelles générations de soignants à parler
autrement aux plus âgés (sans les tutoyer par exemple).
Si nous voulons transmettre aux
personnes âgées autre chose que la honte de soi, la culpabilité d’être
encombrant ou la mauvaise conscience d’être toujours en vie, il nous faut
également apprendre à complexifier les débats économiques autour des dépenses
de santé que représente le vieillissement. Dans son récent avis 101 sur
« santé, éthique et argent », le Comité national d’éthique a rappelé
qu’il fallait envisager le coût de la santé à l’aune des économies et des
profits que ces coûts permettent de réaliser dans d’autres secteurs de la vie
sociale (9). Ainsi, on oublie trop souvent que la vieillesse signifie aussi un
marché qui fait vivre une quantité considérable d’entreprises, assurant
l’emploi des jeunes qui travaillent pour la production des biens et des
services de santé. Quant aux grands-parents, comment ignorer qu’ils
représentent de nos jours, pour la majorité des couples actifs, une source
d’économies substantielles au regard des frais de garderie des enfants ?
Une autre des manières de
redonner sens et attrait à la période de la vieillesse est d’y intéresser nos
étudiants en médecine et en sciences humaines. Faire de la vieillesse un objet
de réflexion chez les jeunes, un objet de réflexion psychologique, éthique et
philosophique. Il est essentiel d’aborder la vieillesse autrement qu’à travers
des tableaux, des courbes et des statistiques. Il s’agit de créer un véritable
appétit de comprendre et d’en savoir davantage sur cette séquence de la vie
humaine qu’est la vieillesse. Qu’est-ce qui se dit dans l’univers de la
vieillesse ? Nous avons à mieux comprendre la psychologie de la personne âgée,
sa manière de communiquer avec nous.
Il y a probablement des moyens de
comprendre les personnes âgées, y compris les plus fragilisées, que nous
n’avons pas encore exploré. Des moyens de communiquer avec elles qui ne
ressortissent pas à la sphère du langage verbal. Les gestes, les mouvements des
yeux, les expressions du visage, les postures, les positions corporelles, tout
ce que nous pouvons appeler les « langages du corps » sont des modes
de communication sur lesquels nous sommes encore assez mal informés, et qui
demanderaient à être plus minutieusement étudiés.
Comment telle personne très âgée
essaie-t-elle de percer la muraille de sa solitude, de contourner les obstacles
au langage verbal ? Qu’est-elle en train d’essayer de dire autrement
qu’avec les mots? Ce savoir d’observation empirique qui nous fait actuellement
défaut ne s’oppose pas à la connaissance scientifique des phénomènes du
vieillissement mais il n’est pas de même
nature. Plutôt que la rationalité méthodique et déductive, la connaissance de
la condition des personnes âgées requiert un savoir intuitif, une finesse
d’esprit et un talent d’observation des détails où entrent en ligne de compte
la tendresse et l’attachement affectif, lesquels sont aussi des formes de
connaissance (11). L’empathie est la capacité à entrer dans les états affectifs
d’autrui, ce qui suppose l’observation
patiente, affectueuse et attentive de l’autre, de ses conduites corporelles
microscopiques, tels un clignement des yeux ou un mouvement du pouce chez les
plus fragilisés (personnes atteintes de la maladie d’Alzeihmer par exemple).
Conclusion
*Nous
ne savons pas très bien aujourd’hui comment nous y prendre pour vivre ensemble
dans l’espace de la cité, toutes générations confondues. Une première façon de
lutter contre la mise à l’écart des personnes âgées est la remise en question
de représentations qui ne correspondent plus à la réalité. L’âge de soixante
ans qui définit toujours communément la vieillesse n’est plus adapté au regard
de l’espérance de vie. On doit également revoir l’assimilation spontanée de
l’âge légal de départ à la retraite et le vieillissement.
*Même
si la vieillesse s’éprouve à travers des expériences internes telle que la
difficulté à monter à pied un sentier que nous avions l’habitude de gravir sans
essoufflement, c’est surtout le regard des autres sur nous-même qui nous fait prendre
conscience que nous ne sommes plus jeunes. Etre vieux c’est d’abord être perçu comme vieux par les autres.
Dès lors, une éducation du regard est nécessaire. Il s’agit d’apprendre à
percevoir la personne âgée comme un être qui nous apprend le courage d’accepter
notre condition et notre destin d’être voué au temps et à la mort.
*Chaque humain est à lui seul un continent qui vit et qui meurt en
silence. La tâche qui nous incombe est celle de mieux échanger, pas nécessairement par les mots, mais aussi par la
présence. Etre présent à l’autre, c’est le rendre présent à nous.
Références
(1) Editorial, La revue
Prescrire, Tome 25, N° 260, p.p. 301-302 ; Avril 2005
(2) Veron J., L’espérance de
vivre. Ages, générations et sociétés. Seuil ; Octobre 2005
(3) Hegel, F., Propédeutique
philosophique, trad. M. De Gandillac,, éd. Denoel-Gonthier, Paris ; 1963.
(4) Spinoza B., L’éthique,
Idée/Gallimard, Paris, [1675] ; 1954.
(5)
Aristote, Physique, trad. P.Pellegrin, Flammarion, GF, Paris; 1999.
(6) Le Breton D., Des visages. Essai d’anthropologie, Métaillé; 1992, rééd. 2003
(7) Bruckner P., L’euphorie perpétuelle, essai sur le devoir de
bonheur, Grasset, Paris; 2000.
(8)
Smith A., Théorie des sentiments moraux, PUF, coll. "Léviathan",
trad. M. Biziou, Paris, [1759] ; 1999.
(9) Balandier G., (dir.)
Dictionnaire des civilisations africaines, Paris, Fernand Hazan;1968.
(10) Comité Consultatif National d’éthique, Avis 101,
« Santé, éthique et argent : les enjeux éthiques de la contrainte
budgétaire sur les dépenses de santé en milieu hospitalier, Paris;
2007 http://www.ccne-ethique.fr
(11) Scheler M., Nature et formes
de la sympathie. Contribution à l’étude des lois de la vie émotionnelle, trad.
M. Lefebvre, Paris, [1913] : Payot ; 1950.
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