La question centrale est aujourd’hui celle des agents exerçant au sein des Ddass et des Drass et dont les fonctions ne seront pas transférées aux ARS. A défaut de réponse définitive, Roselyne Bachelot a donné deux "indications" sur leur intégration dans les futurs services territoriaux de l’Etat chargés de la cohésion sociale. D’une part, "ces agents auront pour vocation de poursuivre leurs missions et de constituer l’épine dorsale des services régionaux et des services départementaux chargés de la cohésion sociale, dans le cadre d’un rapprochement qui ne doit pas être écarté avec les actuelles directions de la jeunesse et des sports". D’autre part, "les corps communs aux secteurs de la santé et au secteur de la cohésion sociale resteront des corps communs à ces deux secteurs, permettant toujours de passer d’une ARS à une direction régionale ou départementale de la cohésion sociale". Roselyne Bachelot a également pris l’engagement qu’"aucun agent ne [soit] contraint à une mutation géographique contre sa volonté". Elle a indiqué que "le niveau régional sera l’échelon de référence", mais que "des antennes locales seront bien entendu nécessaires", tout en reconnaissant que la question de savoir s’il y aura autant d’antennes territoriales que de départements "reste ouverte". Une question qui ne devrait pas tarder à mobiliser également les conseils généraux.
Jean-Noël Escudié / PCA
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