Hold up sur le porte monnaie

des personnes âgées malades et en perte
d’autonomie

Les personnes âgées et leurs familles tirent le signal d’alarme !!!

 

 

La
FNAPAEF réaffirme
qu’il est injuste de financer en partie le plan Alzheimer du
Président Nicolas SARKOZY par la mise en place d’une franchise médicale. La
FNAPAEF s’inquiète  en constatant que les
fonds récoltés soient détournés de leur destination d’origine ce qui remet en
cause les engagements solennels du Président de la République.

La FNAPAEF
constate

que le cumul de toutes les franchises et de la politique de déremboursement des
médicaments compromet de plus en plus l’accès aux soins mais aussi la capacité
des personnes âgées à faire face au poids financier de leur perte d’autonomie.

 

Depuis
le 1er janvier 2008, nous avons à payer 50 centimes
par boîte de médicament et par
acte médical, et  2 euros par transport
sanitaire dans une limite de 50 euros par an. Ces franchises s’ajoutent au
forfait d’un euro
perçu par la sécurité sociale sur chaque consultation ou
acte médical, également plafonné à 50 euros par an et par patient =
100 euros

Certains médicaments toujours
ordonnancés sont dé remboursés totalement ou partiellement.

Dépassement des honoraires de médecins conventionnés honoraires libres,   pas toujours
remboursés par la mutuelle.

Supplément fréquent demandé par
les chirurgiens pour des interventions.

Forte hausse du forfait
hospitalier : 10.67euros  en
2002, 16 euros en 2008.

Forfait
de 18 euros pour tout acte coûtant au minimum 91 euros.

 

La FNAPAEF
souligne

un décalage croissant et insupportable entre l’évolution des tarifs
hébergements en établissements, 5 à 6% par an, et la revalorisation des
pensions à moins de 2 % par an. Concernant le domicile la situation est aussi
difficile, les retraites ne sont plus suffisantes pour apporter aux personnes
âgées en perte d’autonomie une prise en charge de qualité. S’ajoute à cela une diminution de l’exonération patronale
sur les aides à domicile, ce qui augmente l’URSSAF de 3,70 %, alors que
les pouvoirs publics ont pour objectif le maintien à domicile et la liberté du
choix.

 

La FNAPAEF
attend

toujours que le Plan Solidarité Grand Age soit financé à la hauteur de ses
ambitions ce qui signifie : la création d’une véritable filière gériatrique,
l’application des ratios en personnel, la mise en oeuvre des objectifs de
formation, le rattrapage des retards accumulés depuis 30 ans, la baisse du
reste à charge et notamment  du coût d’un hébergement en établissement supporté par
la personne âgée et sa famille.

 

La
FNAPAEF rejette
 
toute orientation des pouvoirs publics portant sur un 5ème risque de la
Sécurité Sociale qui déboucherait sur une compensation du handicap et de
la perte d’autonomie reposant sur une prise en charge financière a minima
de la solidarité nationale au profit d’assurances privées individuelles ou
collectives.  Faire entrer les assurances
individuelles c’est créer
l’injustice
entre ceux qui pourront souscrire et ceux qui ne le pourront pas.

 

La
FNAPAEF rappelle qu’aujourd’hui le salaire
moyen d’un Français est de 1550 euros par
mois, la retraite moyenne de 1100 euros, et que de nombreuses personnes âgées
disposent de ressources à peine au dessus du minimum vieillesse.
Laissons aux  Citoyens
le droit de se soigner correctement, le droit de vivre décemment ! Le
droit à la dignité.