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L’articulation
entre acteurs de la prise en charge : des Centres locaux d’information et de
coordination inégalement développés
La
Cour avait insisté, en 2005, sur la nécessité d’organiser des parcours adaptés
aux besoins des personnes âgées dépendantes. Cette tâche devrait incomber
principalement aux Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) mais
ces derniers sont très inégalement développés sur le territoire.
Ainsi,
dans le Calvados, l’ensemble du département est couvert par les CLIC. Dans la
Drôme, le conseil général a décidé de restructurer le réseau des CLIC et de
leur donner une nouvelle impulsion dans le cadre du nouveau schéma
gérontologique départemental (2005-2009). Huit CLIC maillent désormais le
territoire drômois. L’Essonne se situe dans une position intermédiaire avec une
couverture inégale des territoires par les CLIC. Ces derniers sont, en
revanche, peu développés dans le Loiret et en Haute-Garonne.
Le
contenu de cette coordination est lui aussi variable d’un département voire
d’un territoire à l’autre. Dans le Calvados, les niveaux de labellisation des
CLIC sont variables. Dans l’Essonne, les dix CLIC sont labellisés au niveau le
plus élevé.
L’apport
concret des CLIC pour les personnes âgées dépendantes est donc très hétérogène
et dans beaucoup de départements très incertain.
La
Cour réitère donc sa demande que soit rationalisée l’organisation de la
coordination gérontologique sur le terrain. Les outils de pilotage conçus par
la CNSA se sont améliorés. En revanche, nombre de départements ne disposent
toujours pas d’un schéma gérontologique, qui seul peut permettre un pilotage
suffisant de la politique en faveur des personnes âgées dépendantes. De même,
la coordination entre services déconcentrés de l’Etat, départements et agences
sanitaires reste à parfaire.
Pour
lire le rapport de la Cour des Comptes sur la prise en charge des
personnes âgées dépendantes cliquez
ici
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