champs concernant directement la vie quotidienne des personnes en situation de
handicap et de leur famille, l’APF pose aujourd’hui 6 questions aux candidats
aux élections cantonales.L’objectif : mettre en lumière les enjeux de ces
élections pour la politique du handicap !
Action sociale, transports, tourisme, éducation, culture, patrimoine,
développement économique, aide aux communes…Autant de champs que les Conseils
généraux ont à gérer au quotidien, et qui concernent les personnes en situation
de handicap et leur famille. Parce que le handicap doit être abordé dans toutes
les politiques publiques. Parce qu’avoir le "réflexe handicap", c’est
s’inscrire dans une démarche de non-discrimination et de développement durable.
1. Les personnes en situation de handicap défendent leur pleine
participation sociale et demandent à être considérées comme des citoyens à part
entière. Pour cela, l’APF revendique une politique transversale et intégrée du
handicap : toutes les politiques publiques du Conseil général, quelles qu’elles
soient, doivent prendre en compte la spécificité du handicap (éducation,
formation et emploi, transports, politique sociale, culture, sport…).
– Comment envisagez-vous d’avoir le "réflexe handicap" dans vos
politiques publiques ?
2. Les personnes en situation de handicap et leur famille attendent du
Conseil général une politique sociale de proximité adaptée à leurs besoins. Les
maisons départementales des personnes handicapées ont été mises en place en
janvier 2006. Les personnes en situation de handicap et leur famille attendent
de ces maisons départementales qu’elles constituent de véritables "têtes
de réseau" d’accueil, d’information et de réponses adaptées à leurs
besoins.
– Quels moyens envisagez-vous pour que le Conseil général organise et
développe les missions des maisons départementales des personnes handicapées
(accueil de proximité et informations adaptées aux demandes, évaluation des
besoins personnalisée, délai de traitement des demandes raccourci) ?
3. L’accès aux transports, aux lieux publics (administrations
départementales, collèges, …) est essentiel pour permettre la participation
sociale des personnes en situation de handicap. Tous les élus doivent
aujourd’hui impulser une politique s’inscrivant dans un principe de
non-discrimination et de développement durable. La loi "handicap" du
11 février 2005 a renforcé les obligations législatives en fixant un délai
maximum à 2015 de mise en accessibilité des lieux publics et des réseaux de
transports existants.
– Comment le Conseil général peut-il impulser une mise en accessibilité des
lieux publics et des transports dans le département et répondre à ce délai de
2015 (mise en oeuvre du schéma directeur d’accessibilité, accessibilité des
transports interurbains et scolaires…) ?
4. Le financement des moyens de compensation est primordial pour permettre aux
personnes en situation de handicap d’accéder aux aides qui leurs sont
nécessaires (aides humaines, aides techniques, aménagement du logement et du
véhicule, aides exceptionnelles).
– Comment le Conseil général peut-il garantir à chaque personne en situation
de handicap d’obtenir les financements nécessaires au regard de ses projets,
quelles que soient les prestations qu’elle perçoit ?
5. Les services et les établissements médico – sociaux pour adultes
apportent des réponses adaptées aux projets des personnes les plus dépendantes.
Le schéma départemental reste encore insuffisant au regard des besoins des
personnes et de leur famille : certaines restent sans réponses de proximité.
– Comment le Conseil général peut réviser ce schéma pour une réponse adaptée
pour tous ? Quels moyens supplémentaires pensez-vous que le Conseil général
puisse apporter pour permettre à ces lieux ressources d’apporter des réponses
de qualité ?
6. L’amélioration du pouvoir d’achat est la préoccupation majeure des
Français et par conséquent des personnes en situation de handicap. Pour celles
qui le peuvent, elles privilégient l’accès à une activité salariée plutôt que
l’assistance. La politique du développement économique et social du département
doit permettre à tous l’accès à un emploi, sans discrimination directe ou
indirecte.
– Comment le Conseil général peut-il garantir le maintien dans l’emploi ou
l’embauche des personnes en situation de handicap dans ses propres services ?
Comment peut-il développer l’appel à la sous-traitance à des entreprises
adaptées ou à des établissements et services d’aide par le travail ?
Contact presse :
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