Les soins palliatifs, thème du déplacement de Valérie Létard à Malakoff

Valérie Létard s’est rendue à la Maison des Poètes,
Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes située à
Malakoff (92) afin de rencontrer les personnels et les résidents pour
échanger avec eux sur la manière dont le plan de développement des
soins palliatifs, annoncé le 13 juin dernier par le Président de la
République, s’applique concrètement dans les établissements
médico-sociaux.

En effet, le plan a prévu la création de 75 nouvelles
équipes mobiles qui s’ajouteront aux 337 qui interviennent déjà auprès
des malades en fin de vie à l’intérieur ou à l’extérieur du milieu
hospitalier : la Maison des Poètes a mis en place une convention avec
l’hôpital Corentin Celton permettant l’intervention d’une équipe mobile
de soins palliatifs : cette équipe, composée de personnel médical et
para médical, transmet son savoir faire au personnel de l’ Ehpad. Ce
faisant, elle répond au deuxième objectif du plan qui consiste à
développer la culture des soins palliatifs, trop peu répandue hors de
l’hôpital parmi les professionnels du secteur médico-social. Par
ailleurs, le plan prévoit un effort important de formation et
d’information en direction des personnels soignants : l’établissement
visité a prévu 2 fois 3 jours de formation pour les équipes soignantes
de jour et de nuit.

A l’occasion de ce déplacement, Valérie Létard a
rappelé que 550 000 personnes âgées sont hébergées en maisons de
retraite médicalisées et que certaines d’entre elles voulaient y
connaître leur fin de vie. Le Gouvernement, notamment dans le cadre du
débat autour du 5ème risque, s’est engagé à donner le choix aux
personnes dépendantes, qu’elles soient âgées ou handicapées : le choix
de vivre à domicile, le choix de vivre en établissement. Aujourd’hui,
le Gouvernement s’engage à leur donner la possibilité de choisir le
lieu de leur fin de vie. Mourir en maison de retraite ou à domicile,
c’est mourir auprès des personnes avec lesquelles on a vécu et partagé
ses derniers moments. Garantir le choix, c’est garantir la liberté et
par conséquent la dignité des personnes.

source 

Le ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité