Installation du comité départemental de prévention et de lutte
contre la maltraitance

 

Les
personnes âgées et les personnes présentant un handicap sont directement
concernées par le nouveau dispositif mis en place par l’État et le Conseil
Général.

Le jeudi 10 juillet, l’Etat et le Conseil général
ont procédé à l’installation du comité départemental de prévention et de lutte
contre la maltraitance. Cette instance à laquelle sont associés des
représentants du secteur médico-social et des usagers, s’inscrit dans la mise
en œuvre du plan national de développement de la bientraitance, lancé en mars
2007.




Elle a ainsi vocation à
créer une coordination opérationnelle entre les acteurs publics. La cellule
interinstitutionnelle mise en place à cet effet permettra d’apporter des
réponses mieux adaptées aux difficultés rencontrées par les usagers et leurs
familles au sein des établissements et services médico-sociaux.



Dans cet objectif, les
systèmes de vigilance ont été renforcés. D’une part, l’antenne d’écoute anonyme
animée par l’association Allo Maltraitance âgées s’inscrit désormais dans le
dispositif du numéro national (le 3977) et offre ainsi la possibilité pour
chacun, d’exprimer les difficultés rencontrées par un proche âgé ou handicapé,
accompagné à domicile ou établissement, du lundi au vendredi de 9h à 19h.
D’autre part, les services de l’Etat (D.D.A.S.S.) et du Conseil général ont
récemment mis en place des procédures d’alerte concernant les évènements graves
survenus au sein des établissements sociaux et médico-sociaux afin de guider
leur gestionnaire dans la recherche de réponses adaptées.



Cette vigilance accrue
s’accompagne enfin d’un programme renforcé d’inspections pilotées par la
D.D.A.S.S., et qui concernent chaque année jusqu’en 2011, 10 structures
sociales et médico-sociales.



Cette politique menée en
collaboration étroite entre l’Etat (D.D.A.S.S.) et le Conseil général, a également
la volonté de promouvoir une politique de prévention auprès des professionnels
des secteurs sociaux et médico-sociaux et qui se traduira notamment par la mise
en place d’une démarche qualité. Ce mouvement a déjà été engagé dans les
établissements pour personnes âgées avec une contractualisation des objectifs
et s’amorce aussi dans le champ du handicap. A moyen terme, ce processus pourra
notamment s’appuyer sur les référentiels et bonnes pratiques élaborés par
l’Agence Nationale d’Evaluation sociale et Médico-sociale (A.N.E.S.M.S.)

[…]

source et suite