Les MAIA

Suite à notre communiqué de presse envoyé au Ministère, courrier de ce dernier en date du 8 septembre 2008 reçu le 17 septembre 2008

Monsieur,

Par courrier en date du 29 avril 2008,
vous attirez l’attention du Premier Ministre sur la Plan Alzheimer 2008-2012,
notamment sur la mesure 4 qui concerne les futures « Maisons pour
l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer ».

Le plan Alzheimer et maladies
apparentées » 2008-2012 a été présenté par le Président de la République
le 1er février 2008. Ce plan, fondé sur les travaux de la commission
présidée par le professeur Joël MENARD, contribue à définir une politique de
recherche, de santé et de solidarité couvrant l’ensemble des aspects de la
maladie.


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Le plan insiste sur la nécessité d’une
prise en charge globale de la personne et des aidants, l’intégration de la
recherche, de la santé et de la solidarité dans une démarche transversale et
sur l’organisation du système autour du malade et de sa famille.

Le Plan comporte 3 axes, 11 objectifs
et 44 mesures :

         
Axe 1 : Améliorer la qualité de
vie des malades et des aidants

         
Axe 2 : Connaître pour agir

         
Axe 3 : Se mobiliser pour un enjeu
de société

Afin de renforcer la coordination entre
tous les intervenants à domicile, le Plan prévoit des expérimentations puis une
labellisation sur tout le territoire de portes d’entrée uniques, les
« Maisons pour l’autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer »
(MAIA).

En effet, les malades et leurs familles
expriment le besoin d’installation de « guichets uniques » où une
réponse globale pourra être apportée rapidement à leur demande avec une
simplification des démarches.

Plusieurs dispositifs ont été mis en
œuvre au cours des vingt dernières années en France pour tenter de répondre au
manque de coordination et notamment les Centres Locaux d’Information et de
Coordination (CLIC) et les réseaux de soins gérontologiques. Ils ont permis des
avancées notables mais leurs domaines d’interventions restent encore trop
cloisonnés.

En ce qui concerne les CLIC, en
application de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités
locales (art.56), le pilotage des 517 CLIC existants, dûment labellisés par le
préfet et le Président du Conseil Général à la date du 31 décembre 2004, a été
confié aux seuls Conseils Généraux. Ce transfert s’est accompagné d’une
compensation financière de 17.2 millions d’euros correspondant à la moyenne des
dépenses consacrées aux CLIC sur le budget de l’Etat en 2002, 2003 et 2004.

L’enjeu est bien de tenter de mettre
fin au désarroi des familles qui ne savent à qui s’adresser et qui sont perdues
dans cette multitude de dispositifs mal articulés et cloisonnés.

La solution passe par
« l’intégration » des dispositifs d’aide et de soins, c’est-à-dire
par une réelle coordination des acteurs et des financeurs dans le but de
simplifier la vie quotidienne des personnes malades, d’améliorer le bien-être
des aidants et d’apporter les meilleurs soins et services pour tous. Les
personnes atteintes de cette maladie et leur famille ont besoin, plus que tout
autre, de lieux repérables ou s’adresser pour obtenir des renseignements et une
prise en charge coordonnée. Ils ont besoin que soit élaboré un projet de vie,
sur la base d’une évaluation complète de leur situation, souvent complexe et évolutive.

Pour les situations complexes, des
postes de coordonnateurs « gestionnaires de cas » seront créés pour
évaluer les besoins sanitaires et sociaux et veiller à l’élaboration des plans
d’aide et de soins.

C’est sur cette notion d’intégrations
que seront développées les MAIA, sur la base des dispositifs existants.

La création progressive d’un lieu
unique de proximité pour les malades et les aidants s’accompagnera à terme de
la mise en place d’un numéro unique national qui renverra vers la MAIA la plus
proche.

Un appel à candidatures pour
l’expérimentation des MAIA a été lancé en juillet dernier  par la Caisse nationale de solidarité pour
l’autonomie (CNSA) sous le pilotage du cabinet du Ministre du Travail, des
Relations Sociales, de la Famille et de la Solidarité. Ces expérimentations se
dérouleront sur 2 ans de fin 2008 à 2010.

Vous trouverez, ci-joint , le cahier des
charges détaillé de cet appel à candidatures.

Je vous prie d’agréer, monsieur,
l’expression de ma considération distinguée et la plus cordiale.

Julien MARION