Questions-réponses sur l’appel à candidatures MAIA


1- Quel est le rôle du pilote local ?


Il est responsable de l’expérimentation locale. Véritable chef de projet pour la mise en place de ce nouveau dispositif, il aura donc à organiser les différentes réunions avec les partenaires institutionnels, il établira les comptes rendus et un calendrier avec des échéances et il sera garant de l’avancée du projet. Un soutien méthodologique lui sera assuré par l’équipe projet nationale, en cours de constitution. Des réunions de l’ensemble des pilotes locaux seront tenues régulièrement.


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Si la personne pressentie devra avoir des compétences en
gestion de projets, le cahier des charges n’exige pas une profession
spécifique. Il peut s’agir d’un professionnel travaillant déjà dans l’un des
organismes partenaires existant, désigné de façon consensuelle, ou d’un
professionnel recruté à cet effet (de type « consultant » par
exemple, ou fonctionnaire détaché).

Il est recruté sur la durée de l’expérimentation,
c’est-à-dire deux ans.

Selon l’importance du
projet, il sera recruté à temps partiel ou complet.

2 – Qui est le porteur
du projet ?

Il est désigné parmi les
organismes partenaires pour déposer le projet et devenir, si le projet est
retenu, le correspondant de l’État et la CNSA lui verseront les subventions. Il
peut être un hôpital, une association, un CCAS, voire une structure créée à cet
effet (association, GIP), un Conseil général ou une autre collectivité
territoriale….

3 – Qu’est-ce que le
coordonnateur, gestionnaire des cas, ou « case manager » ?

C’est un professionnel
qui n’intervient que dans des situations complexes de malades d’Alzheimer, des
personnes cumulant problèmes médicaux, psycho-comportementaux, sociaux et
familiaux, voire financiers. Il est l’interlocuteur unique du malade et de son
entourage, il est aussi le correspondant permanent du médecin traitant. Il
pilote l’évaluation de la situation individuelle et des besoins sanitaires et
sociaux. Il réalise les démarches nécessaires  à l’admission dans les
différents services, il coordonne les interventions au domicile, suit la
réalisation des services à accomplir, engage la révision du plan d’aides et de
soins. Il s’assure de l’accompagnement du malade dans tous ses parcours qu’ils
soient sanitaires, médico-sociaux ou sociaux ; il peut être amené à l’accompagner
lui-même. Objectif: avoir un accès approprié aux ressources et éviter les
crises, aider les personnes à maintenir un état de santé optimum, le moins
dégradé possible. Sa mission est permanente et s’inscrit dans le temps.

Les emplois de
gestionnaires de cas feront l’objet d’une enveloppe financière dédiée,
complémentaire à celle des expérimentations de MAIA.

4 – Qu’est-ce qu’un
référent médico-social ?

Travaillant dans la
MAIA, c’est le correspondant unique et stable du malade et de sa famille, pour
toute  demande, lorsque cette demande reste simple. De ce fait, sa mission
reste relativement ponctuelle et son rôle consiste surtout à orienter, à
informer et à conseiller.

Il assure néanmoins le
suivi de la réponse apportée. La MAIA devra désigner un référent médico-social
unique pour tout malade d’Alzheimer. 

5 – Quel territoire doit
couvrir la MAIA ?

C’est aux partenaires du
projet de le déterminer. Le comité de sélection cherchera à retenir des
expérimentations couvrant des territoires de taille et de configuration
différentes. Il faudra toutefois veiller à ce que le territoire choisi permette
un véritable travail d’équipe, dans lequel les professionnels se connaissent et
se rencontrent  régulièrement, afin d’éviter la « bureaucratisation »
du dispositif. Un Conseil général peut présenter plusieurs projets
d’expérimentations sur différents territoires infra-départementaux.

6 – Quels
financements ?

Le plan Alzheimer
prévoit une enveloppe globale annuelle de 4,6 M€ /an. Elle est constituée d’un
cofinancement de l’État (DGS) et de la CNSA. Des compléments de financement par
les partenaires devront être prévus (cf. dossier de demande de subvention).

7 – Que signifie :
« le dossier doit être complet » ?

Le dossier de
présentation du projet de MAIA doit comporter une version électronique et deux
exemplaires en papier (en ligne sur les sites de la CNSA, de la DGAS et de la
DGS), les avis du DDASS et du président du Conseil général (une lettre
d’intention commune cosignée serait utile), la fiche de poste du pilote
local  (page 5 du dossier de demande de subvention).

La présentation du
projet lui-même peut faire l’objet d’un document à part, distinct de la demande
officielle de subvention. Ce document doit présenter de façon suffisamment
détaillée et pratique l’économie du projet : expliquer de quel niveau de
coopération part la coordination des acteurs, quelles sont les actions
actuelles en direction des malades d’Alzheimer et de leur entourage, quelles
améliorations sont prévues.

8 – La sélection des
projets :

Le nombre des
expérimentations prévues est de 15 projets.

Chaque dossier sera
étudié par des représentants de la DGS de la DGAS et de la CNSA et présenté au
comité national de sélection.

La décision sera prise par les cabinets des trois ministres
concernés, sur proposition du comité.

Les projets de MAIA qui n’auront pas été retenus dans le
cadre du dispositif d’expérimentation pourront bien évidemment faire l’objet
d’une mise en œuvre par les porteurs de projets, sans toutefois bénéficier des
moyens d’accompagnement personnalisé mis en place pour les 15 projets retenus.
Un dispositif de suivi de l’expérimentation mettra cependant à la disposition
de tous, les enseignements qui seront tirés régulièrement des expériences en
cours.


source : http://cnsa.fr