Le terrible récit des supporters
handicapés


René Poutet, le président du Handifan Club, raconte le traitement réservé aux
handicapés olympiens à Madrid

Les faits suivants
sont à ranger au rayon de la honte, de tout ce que la condition humaine peut
avoir de misérable, d’indigne. Les supporters handicapés de l’OM, présents
mercredi au stade Vicente-Calderon, n’ont pas été épargnés par l’hostilité
ambiante. Ils étaient sept: six se déplaçant en fauteuil roulant, un autre non-voyant.
Pourtant, leur arrivée au stade s’est bien déroulée : "Les conditions
se sont détériorées après la charge de la police
", analyse René
Poutet, le président du Handifan Club. Ce qui suit n’a rien de reluisant.


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Tout s’accélère au
moment de l’égalisation de Mamadou Niang. "Nous étions situés sur un
terre-plein en gazon synthétique, derrière les buts du gardien espagnol, sans
aucune sécurité
, raconte René Poutet. La tribune basse était distante
d’une quinzaine de mètres. Dès que Niang a marqué, nous avons reçu une volée de
projectiles. L’un de nos adhérents a reçu une bouteille pleine sur la jambe et
a, depuis, un gros hématome. Il y a eu un sentiment de peur, je peux vous
dire qu’un autre s’est fait dessus."

"Ma
fille a été bousculée sur son fauteuil roulant"

Le délégué de la rencontre, l’Autrichien Gerhard
Kapl, passe par là et ramasse les objets. Il promet de rédiger un rapport.
"Dans la foulée, un
stadier espagnol est venu nous voir pour nous demander de partir. C’est
tellement facile. Nous avons payé la place 40€, les accompagnateurs n’avaient
pas le moindre endroit pour s’asseoir. Nous n’avons pas insisté, car nous avons
tous eu peur. On nous a mis alors à l’extrémité gauche de la tribune
présidentielle, derrière les panneaux publicitaires, mais il n’y avait aucune
visibilité sur la pelouse.
"

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http://www.laprovence.com/articles/2008/10/04/583083-Sports-L-insupportable-temoignage.php

Par Thierry Muratelle ( tmuratelle@laprovence-presse.fr)