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Lettre ouverte aux élus

Objet : 5ème risque de protection sociale

Monsieur (Madame) le Député,
Monsieur (Madame) le Sénateur,

On mesure l’évolution d’une société à la façon dont elle traite ses personnes
âgées
et notamment ses seuls vrais
vieux que sont ceux handicapés
, appelés odieusement « personnes âgées dépendantes »,
alors que par définition tous les membres d’une société, a fortiori
démocratique, sont interdépendants.

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Il est une authentique maltraitance publique à l’égard des personnes
âgées
et qui déshonore notre pays, à savoir l’exclusion de la dépendance au
titre de la solidarité nationale dont le symbole est la sécurité sociale.
Convient-il de rappeler qu’on ne meurt jamais de vieillesse mais toujours de
maladies cumulées et/ou aggravées, responsables de la dépendance avant qu’elles
n’emportent la vie ?

Pourquoi tant d’ingratitude
envers nos personnes âgées alors que ce sont elles qui nous ont donné la
qualité de la vie actuelle ? Pourquoi les exclure de cette avancée
historique qu’elles ont instaurée en 1945 et dont nous profitons tous, vous,
nous, nos enfants, sauf elles ou si peu et si imparfaitement au moment où elles
en ont le plus besoin ?

 

Le Gouvernement, en parlant de 5ème
risque de protection sociale, nous avait fait espérer une avancée déterminante
du concept de dépendance par la mise en place d’une réforme structurelle fondée
sur la solidarité nationale, afin qu’il y ait des réponses humaines aux drames
des fins de vie en état de dépendance… mais à ce jour, avec le recul du temps,
il est à craindre que ce 5ème
risque, tel qu’envisagé, ne soit qu’un
leurre.

Une nouvelle fois, le problème de
la dépendance des personnes âgées reste à ce jour sans solution ni digne ni
pérenne alors que la dépendance est devenue un risque de société car plus
l’espérance de vie, même sans handicap croît, plus le risque de dépendance en
fin de vie s’élève.

Par pitié, n’invoquez pas à
nouveau le problème du coût : ne serait-ce point indécent eu égard aux
sommes colossales mobilisées au sauvetage des banques, même si nous pouvons le
comprendre au nom de l’économie à relancer, mais ce qui signifie aussi que vouloir
c’est pouvoir ?

Demain, selon votre engagement ou
votre renonciation, vous aurez à répondre à vos enfants et
petits-enfants : « qu’as-tu
fait pour eux ? 
» Et serez-vous fier de vous quand évoquant vos
aïeux selon une inévitable prosopopée, il vous sera dit : « Nous comptions sur toi, ne nous as-tu pas
déçu ?». 

Nous vous assurons, Monsieur
(Madame) le Député, Monsieur (Madame) le Sénateur, de nos sentiments
distingués.

Dr Guy Pétin, Président de
l’ASAPAR

Le 20.10.08

« Quelle que soit
la quantité de cire restant dans la bougie, la hauteur de la flamme reste la
même 
» (Mme Puyjalon )