Globalement opposés à la réforme de l’hôpital,
les maires seraient favorables à la création de «communautés
hospitalières», selon un sondage

Selon
un sondage Ipsos (1), une courte majorité de maires se dit opposée à la
réforme de l’hôpital. Mais les principales mesures du plan, telles que
la création de «communautés hospitalières» suscitent une adhésion chez
les élus locaux.


Ils approuveraient ainsi, à 84% des 302 maires interrogés, la
proposition du rapport Larcher, ancien ministre du Travail et actuel
président de la Fédération hospitalière de France (FHF), de constituer
des «communautés hospitalières de territoires»: il s’agit, à l’exemple
de l’intercommunalité, de regrouper de manière souple plusieurs entités
sous l’autorité d’un hôpital référent.

Plus globalement, 78% d’entre eux soutiennent «la reconversion de
certains hôpitaux en centres de soins de proximité (soins de suite,
personnes âgées, pré et postnatalité)» et 84% appuient l’idée d’inciter
les cliniques privées «à prendre en charge des missions de service
public». 77% des interrogés se disent conscients de la «nécessité de
réformer les hôpitaux même si ce n’est pas facile».


En revanche, 50% des maires ne sont pas favorables, globalement, à la réforme de l’hôpital (contre 45% de favorables).


Ils estiment à 70% que «l’hôpital de proximité doit être
sauvegardé, même s’il est peu fréquenté», tandis que 50% placent «la
disparition de certaines spécialités (chirurgie, maternité) dans les
hôpitaux de proximité» en tête des difficultés à résoudre pour
améliorer l’accès aux soins pour la population.


Enfin, 67% considèrent que «le risque d’erreur ou d’accident médical n’est pas supérieur dans les hôpitaux de petite taille».


(1) Sondage Ipsos-Fédération hospitalière de France-Caisse
d’Epargne-Les Echos réalisé du 26 mai au 2 juin auprès d’un échantillon
représentatif de 302 maires et adjoints.

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