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Chers
signataires de l’appel pour « sauver l’hôpital public »

Site : http://www.appel-sauver-hopital.fr

Depuis le lancement de notre appel en juin
dernier, nous avons sonné l’alerte, rencontré à plusieurs reprises des
représentants du Ministère, la Ministre elle-même, et les Conseillers de l’Elysée.
En vain. La seule chose que nous ayons obtenue, est un décalage accru entre les
paroles de la Ministre Madame Roselyne Bachelot et ses actes.


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1°) La Ministre
récuse fermement le concept d’hôpital entreprise dont se réclamait le
conseiller du président, Monsieur Raphaël Radane, qui nous avait affirmé
« je ne vois pas de différence de gestion entre un hôpital et une
entreprise d’aéronautique ». Mais la Ministre met en œuvre la pratique de
l’hôpital entreprise avec un directeur d’hôpital qui pourra venir du privé,
recevoir un salaire équivalent au privé. S’il ne réussit pas à assurer le
redressement financier de l’hôpital, il pourra être limogé sans préavis et sans
appel par le Directeur Général de l’agence Régionale de Santé, le véritable
patron.

La loi prévoit
également qu’en cas de « bénéfice d’un pôle », le chef de pôle puisse
décider d’un « intéressement financier du personnel ». Des médecins
pourront être payés au « bonus » ou à l’activité, ou mieux aux
honoraires comme dans une clinique privée. D’ores et déjà, les hôpitaux
cherchent à conquérir des « parts de marché ». La Ministre est contre
le concept d’hôpital entreprise, mais elle le met en pratique.

2°) La Ministre
affirme qu’elle ne fermera aucun hôpital, mais elle n’a évidemment jamais dit
qu’elle ne fermerait aucune activité. La question posée est d’ailleurs celle
des critères sur lesquels on décide de fermer ou de développer une activité. S’il
s’agit de critères dépendant des besoins de la population, des progrès de la
médecine, et de l’organisation des soins, il n’y a évidemment rien à redire. Il
en va tout autrement si le critère est la rentabilité financière de l’activité.
La fermeture du service de Maladies Infectieuses de l’Hôpital Saint-Joseph en
raison du manque de rentabilité a suscité une légitime inquiétude, alors que
les hôpitaux privés participant au service public sont souvent donnés en modèle

3°) L’ensemble des responsables politiques,
du Président de la République au Secrétaire National de l’UMP le Docteur
Philippe JUVIN, en passant par la Ministre, affirme que l’hôpital est sur-doté,
consommant 64 % des dépenses de santé. La réalité est qu’il consomme 34 % des
dépenses et que l’augmentation de ces dépenses est moins rapide que celles de
la médecine de ville et surtout des médicaments. De même, la Ministre insiste
sur le fait que le budget de l’hôpital augmentera de 3 % alors que, compte tenu
de l’inflation et des dépenses engagées par l’Etat lui-même, le maintien strict
de l’activité actuelle de l’hôpital nécessiterait une augmentation du budget de
4 % selon la Fédération Hospitalière de France.

4°) La Ministre
répète que non seulement elle ne fermera pas d’hôpitaux, mais aussi qu’elle ne
diminuera pas le personnel, alors même que la diminution de personnel est
programmée dans de nombreux hôpitaux : 400 à Nantes, 650 à Nancy, plus de 600
à Paris, plus de 500 au Havre, 190 à Strasbourg, etc. Le total devrait
atteindre, pour permettre « le redressement financier » des hôpitaux,
une suppression de 20 000 à 30 000 emplois. Comment prétendre
améliorer la qualité des soins avec de telles suppressions, qui toucheront non
seulement le personnel administratif mais les infirmières et les
médecins ?

5°) La Ministre
prétend que la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » augmente
le pouvoir des soignants, notamment le pouvoir médical. Dans les faits, il s’agit
à l’évidence de l’inverse en traduisant dans la loi le mot d’ordre du
Président, « un seul patron à l’hôpital » : le corps médical n’a
plus aucun pouvoir décisionnaire, il ne peut plus donner que des avis
consultatifs. Le directeur nomme et peut révoquer les membres du directoire et
les chefs de pôle. Les services hospitaliers sont supprimés, remplacés par
« d’éventuelles structures internes », laissés à la libre décision
des chefs de pôle et du directeur. L’équipe médicale et paramédicale soignante,
qui est à la base de l’hôpital, ne trouve pas la moindre mention dans la loi
« Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Cet hôpital, qui ne
marchera plus que sur une seule jambe, est un hôpital qui ne marchera pas.

6°) La Ministre
prétend qu’elle n’a pour objectif que l’amélioration de la qualité des soins et
que la décision du financement à 100 % par la T2A a été justifiée par cet
objectif. Or chacun sait que la T2A est un instrument purement quantitatif, qui
ne mesure ni la qualité, ni l’indication des soins.

7°) La Ministre
prétend alléger les tâches du service public qui reposent sur les épaules de l’hôpital
public, en faisant partager le poids des contraintes par les cliniques privées
à but lucratif. Elle se demande comment les défenseurs de l’hôpital public
peuvent lui faire reproche d’une telle sollicitude. A la vérité, on voit mal
comment le privé à but lucratif accepterait des missions non lucratives ou
susceptibles de réduire les dividendes versés aux actionnaires. On voit bien
par contre comment les cliniques privées à but lucratif peuvent proposer d’assumer
certaines missions choisies relevant jusqu’ici du service public, par exemple d’accueillir
les bras ouverts des internes de 4ème ou 5ème année qui
feront défaut à l’hôpital public, mais pourront être ensuite
« capturés » par les dites cliniques.

Finalement, la
Ministre et le gouvernement parlent peu ou pas de l’objectif réel : la
convergence public / privé, qui prend la forme d’une convergence tarifaire pour
2012. Cette mesure n’aurait de sens que dans une réelle convergence des
pratiques et des modes de rémunération des personnels. Elle fait mine d’ignorer
que les services rendus à la population ne sont nullement comparables. Et comme
c’est souvent le cas, cette convergence se traduira en réalité par l’affaiblissement
du service public et le développement du privé lucratif, réel objectif dont on
se garde bien de faire la publicité.

Face à une telle politique caractérisée par
l’écart de plus en plus grand entre les paroles et les actes, il est urgent de
renforcer la mobilisation contre le volet hospitalier de la loi HPST (cf la
lettre signée par 960 professionnels hospitaliers, médecins et paramédicaux)

Nous appelons
les signataires de l’appel « sauver l’hôpital public » à :

– Diffuser cette
lettre et l’adresse du site auprès de leurs proches (http://www.appel-sauver-hopital.fr
 ), et relancer le recueil des signatures

– Alerter tous
les élus,

– Participer aux
actions unitaires pour la défense du service public hospitalier.

– Demander, avec
nous, un véritable débat démocratique sur l’organisation de notre système de
santé et son financement dans notre Pays. Les Américains veulent aujourd’hui le
faire. Pourquoi les Français ne le pourraient-ils pas ?

Bien
cordialement,

Alain Gaudric , Gisèle Hoarau, Dominique Vincenzi,
Alain Sobel, Agnès Heurtier, Bruno Devergie, Jean Claude Pénochet,

 André
Grimaldi