Ethique et gérontechnologies

Quelques réflexions…


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Préambule

Il existe des différences radicales, extrêmes, entre
les différents discours et représentations portant sur les technologies
utilisées dans le champ du handicap et de la gérontologie. Chacun d’entre nous
est ainsi susceptible de passer, parfois en quelques minutes, de la conviction
que les gérontechnologies vont positivement révolutionner le prendre-soin des
personnes âgées malades et/ou handicapées à la crainte de les voir nous priver
peu à peu de notre liberté, atteindre à notre intimité, voire conduire au
chômage les professionnels.

Face à l’ensemble de ces représentations, un seul
court article ne suffira pas. Aussi avons-nous fait ici le choix, plutôt que de
tenter l’impossible exhaustivité, de lancer sur ce sujet des
(géron)technologies et de l’éthique, quelques pistes de réflexions. Au lecteur
de les poursuivre…


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Usage des technologies et normes sociales

La tentation est toujours grande, lorsqu’on aborde le
sujet des (géron)technologies, de tenter de résoudre certaines questions liées
à la technologie elle-même (par exemple, l’usage de caméras dans les parties
communes d’un EHPAD) indépendamment de la société dans laquelle se situe cette
technologie et les personnes qui l’utilisent.

L’une des premières responsabilités des professionnels,
qu’ils travaillent en établissement ou à domicile, est d’accepter, bon gré mal
gré, les normes et usages de la société dans laquelle ils vivent et dans
laquelle vivent, quelle que soit leur situation, les personnes dont ils
prennent soin. Autrement dit, indépendamment des questions – éthiques notamment
– que peuvent poser certaines pratiques, il nous semble que l’on doit défendre
que l’usage ou le non-usage de ces pratiques en gérontologie doit refléter celui
de la société en son ensemble. Bref, si un EHPAD, par exemple, refusait demain
d’user d’une technologie (caméras dans les parties communes) alors que la
majorité des écoles, administrations, immeubles, quartiers, parkings, magasins,
hôtels, etc., en étaient équipés, nous aurions un décalage inquiétant – et ce
quel que soit ce que nous pensons de l’usage de cette technologie.

À chaque fois qu’une technologie présente dans notre
société, dans nos appartements ou maisons (par exemple, la sonnette à la porte
d’entrée), semble absente dans les établissements où vivent des personnes âgées
malades et/ou handicapées, nous devrions nous interroger : cette absence
est-elle liée à la situation des personnes hébergées ou à de vieilles habitudes
non réinterrogées ? Pourquoi, si les personnes sont chez elles dans leur
chambre de maison de retraite, n’y a-t-il pas des sonnettes comme il y en a
lorsqu’elles vivent chez elles à domicile.

Vigilance également, bien sûr, pour la situation inverse,
dès lors qu’un établissement utiliserait une technologie que la majorité
d’entre nous craignent ou refusent. Il faut alors que cet usage, nous y
reviendrons, soit justifié par les caractéristiques particulières des personnes
hébergées, par ce qu’il permet (accroissement de la sécurité, amélioration de
la santé, etc.) et ne puisse être rempli par une technique socialement mieux
acceptée. Aucune raison en effet, nous en conviendrons, que des techniques
socialement refusées soient imposées aux vieux citoyens malades et/ou
handicapées.

Questionnements

Au delà de ce principe important de reflet des normes
sociales, quels questionnements éthiques peuvent-ils nous permettre,
concrètement, de nous guider dans la jungle de ces technologies qui envahissent
de plus en plus nos professions ? Existe-t-il des critères éthiques
spécifiques pour l’usage de ces technologies ? Comment les juger
profitables ou dangereuses ? Quels garde-fous peut-on placer pour leur
utilisation ?

suite

extrait du site de Jérôme PELLISSIER

www.jerpel.fr