Communiqué des Ainés Ruraux


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Encore
un coup pour rien ?

L’Assemblée
Nationale débat, depuis plusieurs jours, du projet de Loi Hôpital, Patients,
Santé et Territoires (HPST).


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Le
Gouvernement souhaitait, à cette occasion poser un certain nombre de
dispositions pour lutter contre la désertification médicale,
c’est-à-dire le fait que dans certaines circonscriptions, dites zones blanches,
il n’y a pas ou plus de médecin. La Ministre de la Santé avait proposé la mise
en place de « contrats de solidarité », par lesquels, les médecins exerçant
dans des zones « sur dotées » devraient aller aider leurs collègues des zones «
sous dotées » avec en cas de refus, une pénalité s’élevant à 2859 € par an.

Cette
proposition, qui allait dans le bon sens, a déclenché de violentes réactions de
certaines organisations syndicales de médecins, qui, y voyant une atteinte au
sacro saint principe de la liberté d’installation ont mis en œuvre un lobbying
particulièrement efficace.

Lors
des discussions à l’Assemblée les députés ont trouvé un compromis : les
médecins des zones « sur dotées » devront aller ponctuellement en renfort de
leurs confrères exerçant dans des zones déficitaires. Ces « contrats de
solidarité » ne seront proposés qu’après l’évaluation des besoins en médecins,
mise en oeuvre dans un délai de 3 ans dans le cadre des Schémas Régionaux
d’Organisation des Soins prévus dans la Loi HPST.

Autrement
dit, pas de mesures contraignantes avant 2013 !

La
désertification médicale a encore de beaux jours devant elle, et tant pis pour
les malheureux citoyens qui devront continuer à aller chercher, parfois fort
loin, et souvent dans des conditions difficiles les services de praticiens de
la santé.

En
fait la question de fond qui est posée est celle de l’accès aux soins pour les
citoyens de notre pays, quelque soit le lieu où ils habitent. Ce n’est pas un
problème pour 2013, c’est un problème d’aujourd’hui. Le droit à la santé
est inscrit dans notre Constitution, mais comment peut-il s’exercer dans
certains départements du centre de la France où le premier médecin est à
plusieurs dizaines de kilomètres, ou encore dans certaines banlieues de grandes
villes où il n’y a plus de généralistes.


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Quant aux mesures incitatives
préconisées, chacun sait ce qu’il en a été par le passé. La Cour des Comptes ,
l’année dernière encore, a relevé que leur impact a été pratiquement
inexistant.

Certes,
de telles mesures ont pu permettre de trouver des solutions ponctuelles, grâce
notamment à l’imagination et aux efforts des collectivités locales qu’il faut
souligner, avec la mise en place de structures telles que les maisons de la
santé.

Mais
à l’évidence le problème général perdure dans notre pays. Cela est d’autant
plus grave que, dans les années à venir les difficultés vont aller en
s’aggravant, du fait notamment des caractéristiques démographiques du corps
médical et des choix individuels des médecins. Et ce alors même que les besoins
de la population vieillissante iront croissant. Les conséquences seront très
lourdes. Ainsi par exemple, comment pourra-t-on envisager le maintien à
domicile de personnes âgées dans des déserts médicaux !

De
nombreuses propositions ont été évoquées par des députés de tous bords lors des
débats à l’Assemblée nationale : par exemple une obligation pour les nouveaux
médecins d’exercer les deux premières années en zone déficitaire, ou encore
l’introduction d’un lien entre le conventionnement avec la Sécurité Sociale
(qui solvabilise le patient et procure des avantages substantiels au médecin)
et l’installation dans des zones dépourvues.

Certaines
ont été retenues comme l’attribution d’une bourse de 1200 € par mois pour les
étudiants qui s’engageront à s’installer dans une zone sous dotée. Souhaitons
qu’elles fassent la preuve de leur efficacité. On ne peut néanmoins s’empêcher
d’être dubitatifs sur leur portée réelle.

Le
fait est que nos représentants à l’Assemblée Nationale, ne voulant fâcher
personne et se souvenant certainement des conséquences politiques de certaines
réformes envisagées il y a une vingtaine d’années, ont choisi la voie d’un
compromis. Ce faisant, ils ont reporté de 4 ans au moins des décisions qui tôt
ou tard devront être prises.

4
années de perdues quand on sait que les décisions prises aujourd’hui pour la
formation et l’orientation des futurs médecins ne porteront leurs fruits que
dans 10 ou 15 ans…

En
ce sens, on peut dire : encore un coup pour rien.

 


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Jean Pierre Garcia,

Administrateur
national

Mars 2009

http://www.ainesruraux.org/