Plan Alzheimer 2008-2012 (mesure 16)

Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville

Ministère du Logement

DIRECTION GENERALE DE L’ACTION SOCIALE

Paris, le  29 avril 2009

Communiqué à la presse sociale

Plan Alzheimer 2008-2012 (mesure 16)

La maladie d’Alzheimer et les affections apparentées constituent un défi majeur de santé publique pour notre société. En France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées toucheraient environ 850 000 personnes et l’on estime à plus de 225 000 le nombre de nouveaux cas chaque année.

La maladie d’Alzheimer a été déclarée priorité présidentielle. Le plan Alzheimer 2008-2012, présenté à Nice le 1er février 2008, a été élaboré sur la base des travaux de la Commission présidée par le Professeur Joël Ménard, qui a remis le 8 novembre 2007 un rapport insistant sur la nécessité d’organiser et de fédérer une prise en charge globale autour et pour le bénéfice de la personne malade et de ses aidants.

Le plan Alzheimer et maladies apparentées 2008 -2012 doit permettre de mettre en place, sur l’ensemble du territoire, des mesures adaptées susceptibles d’améliorer la prise en en charge des patients et la qualité de vie de leur entourage.

Le Plan Alzheimer comporte 3 axes – améliorer la qualité de vie des malades et des aidants, connaître pour agir, se mobiliser pour un enjeu de société.

Pour faire face à l’insuffisante capacité d’adaptation des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à des prises en charge différenciées et évolutives en fonction de la gravité de l’état des malades, il apparaît nécessaire d’adapter les modalités d’organisation des EHPAD aux besoins spécifiques des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, seul moyen d’éviter les hospitalisations répétées.

Ainsi, la mesure n°16 du plan prévoit de créer, pour les patients souffrant de troubles du comportement et en fonction du niveau de ces troubles, deux types d’unités spécifiques :

–         des pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) proposant, pendant la journée, aux résidents ayant des troubles du comportement modérés, des activités sociales et thérapeutiques au sein d’un espace de vie spécialement aménagé et bénéficiant d’un environnement rassurant et permettant la déambulation.

–         des unités d’hébergement renforcées (UHR) pour les résidents ayant des troubles sévères du comportement, sous forme de petites unités accueillant nuit et jour, qui soient à la fois lieu d’hébergement et lieu d’activités.

Ces unités seront animées par des professionnels spécifiquement formés : des assistants de soins en gérontologie, nouvelle fonction qui va être créée, un psychomotricien ou un ergothérapeute.

Les modalités d’organisation et de fonctionnement sont précisées dans des cahiers des charges joints en annexe.

Contact presse :

DGAS Communication & Etudes

Marie-Louise Carémil

01 40 56 85 28