Suite à l’article intitulé "Grippe A/H1N1 dite porcine, par marc vercoutère (videos)" nous avons demandé l’avis du Docteur FOUCRAS que vous trouverez ci après :
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"Je ne souhaite pas donner prise à
toutes les théories, certaines nauséabondes, de complot international,
politique, financier ou industriel qui fleurissent actuellement sur le
terrain de la peur et de l’ignorance entretenues plus ou moins
délibérément par divers intérêts.
Certaines données factuelles sont
à peu près claires : il s’agit d’un nouveau virus a priori peu
virulent en terme de gravité des symptômes, en tout cas sûrement pas plus
que les épidémies de grippe saisonnière, donc à mortalité très faible
dans les pays riches, ne touchant que les sujets fragiles. Le risque
semble essentiellement constitué par le nombre de cas potentiels, étant
donné qu’il n’existe pas d’immunité directe pour ce virus, plus que par
la gravité des symptômes et des complications.
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Si épidémie il y a lieu, les
conséquences seront donc plus à mesurer en terme de données économiques
(fermetures d’entreprises, transports, etc.) que de santé publique. Les
enjeux économiques se situent également du coté pharmaceutique avec la
commercialisation d’antiviraux et de vaccins. Il semble a priori absurde
d’instaurer des mesures drastiques (fermetures d’écoles, etc.) pour une
maladie a priori bénigne. Ou alors il faut chercher d’autres raisons (politiques,
propagande et communication, économique, etc.) à ces mesures.
Du point de vue des antiviraux,
l’oseltamivir (Tamiflu°) n’a pas été testé cliniquement sur le virus
H1N1; on n’a donc strictement aucune information sur son efficacité
réelle. En l’occurrence, si efficacité il y a, elle ne sera sans doute
pas supérieure à celle pour la grippe saisonnière : très faible en
traitement curatif, nulle en traitement préventif.
Par contre les effets indésirables de
l’oseltamivir sont d’ores et déjà connus : troubles digestifs et
neurologiques, troubles psychiatriques graves en particulier chez les
sujets jeunes, et risque de résistance et de mutations virales.
En l’état actuel des connaissances
l’oseltamivir ne devrait donc pas être prescrit ni promu pour la grippe
H1N1, sauf dans le cadre d’essais cliniques. Il faut donc chercher
d’autres raisons que sanitaires à la diffusion et à la promotion larges
de ce produit.
Pour le vaccin, les informations fiables
manquent actuellement. On peut craindre que la course contre la montre
pour commercialiser le vaccin avant le pic épidémique amène à faire
prendre des risques pour la sécurité de ce vaccin. On sait pour de
nombreux autres produits de santé que le raccourcissement des délais pour
accélérer les mises sur le marché ne profite qu’aux entreprises, et
réduit le temps d’observation pour l’apparition des effets indésirables.
La faible gravité de cette grippe ne justifie pas la moindre prise de
risque sur ce point. Il en serait bien sûr différemment pour un virus
plus agressif. Question de balance bénéfice risque.
Sur le terrain, les premiers témoignages
de médecins généralistes en France confrontés à des cas de grippe,
montrent le décalage entre le discours et la réalité concernant
l’organisation des soins et la prise en charge des cas graves ou groupés.
Lire : http://www.uniongeneraliste.org/la-grippe-vue-de-la-france-d-en-bas/
Il est probable que les
généralistes vont devoir affronter l’éventuelle épidémie comme ils
travaillent déjà au quotidien : sans moyens ni reconnaissance, mais avec
la culpabilisation et le mépris des autorités, des hospitalo-universitaires
et de leurs relais médiatiques.
Dans la communication échevelée
sur la grippe et ses traitements, où tout est dit et son contraire,
l’article L 4113-13 du code de la santé publique, qui oblige les
professionnels de santé à déclarer leurs liens avec les firmes pharmaceutiques
lorsqu’ils s’expriment sur un produit de santé, s’il était réellement
appliqué, aiderait les citoyens et usagers à y voir plus clair sur les
intérêts réels de ceux, autorités sanitaires, professionnels, medias,
etc., qui prétendent nous informer.
Dr Philippe Foucras,
Médecin généraliste, président du
Formindep.
http://formindep.org
Sans lien d’intérêt avec des entreprises commercialisant ou fabriquant
des produits de santé (article L4113-13 du CSP)"
16 août 2009
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