Conseil Général. Un plan de 3 ans préserve l’aide aux aînés dépendants

Extrait de l’Article du Journal de Saône et Loire

L’aide à domicile sauvée  

Très mal en point, l’aide à domicile aux personnes âgées et dépendantes va être remise à flot par le conseil général.

Puisque l’État ne vient pas réformer le financement du « Cinquième risque » – le risque dépendance – alors qu’environ 400 associations d’aide à domicile ont déposé le bilan en France, le Conseil général de Saône-et-Loire augmente les impôts locaux pour s’y substituer. Vendredi, en assemblée départementale, le président Montebourg a longuement tancé la défaillance de l’État en matière de réforme du financement des aides sociales (Allocation personnalisée d’autonomie (APA), RSA, prestation de compensation du handicap) qui explique pour partie ses propres difficultés.

Hier, on s’est surtout intéressé à l’aide à domicile. Son vacillement vient de l’alourdissement des charges et des coûts de fonctionnement liés à la professionnalisation, à la concurrence des opérateurs privés commerciaux, à la limitation des soutiens publics et aux difficultés des personnes âgées à s’acquitter du restant dû. En Saône-et-Loire, la situation s’est en outre dégradée du fait de la gestion « désastreuse » de la fédération des ADMR, notamment l’acquisition d’un nouveau siège à Tournus sans la revente de l’ancien à Sancé. Au point que l’existence même des ADMR était menacée. « Sans la hausse d’impôt, on ne sauvait pas l’ADMR. On lui consacre 1,5 point de fiscalité ! On a pris nos responsabilités », a martelé Arnaud Montebourg, agacé que l’opposition de droite « approuve la dépense mais pas la recette » pour y subvenir. « On peut être en désaccord sur une politique globale mais d’accord sur certaines actions », a répondu Jean-Paul Emorine.

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