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Position du CISS


Commission
Société et Vieillissement

Remarques
sur Rapport

 

Le rapport résulte d’une mise en commun de points de vue institutionnels et de
professionnels ou d’experts
, les usagers étant très minoritaires dans la commission. La
production est de grande qualité et constitue avec ses annexes un excellent
document de référence sur le sujet du vieillissement et de la perte
d’autonomie. Cette note résume les principales observations du CISS sur le
rapport.

 

La Prévention par l’activité associative et le bénévolat


Dans la conscience collective, le
vieillissement commence à partit de l’arrêt de l’activité professionnelle, la
retraite constituant l’étape de transition. Un facteur totalement nouveau est
l’allongement de la durée de vie  et
l’apparition d’une couche importante de personnes à la retraite, sans
incapacité. La perte d’autonomie ne concerne aujourd’hui que 1,2 millions de personnes, pour
une population de plus de soixante cinq ans d’environ 12 millions, en meilleure santé que jamais.
Ce groupe social va beaucoup croitre avec l’arrivée des générations du baby
boom. La finalité essentielle de toute politique du vieillissement est de le
maintenir le plus possible « autonome ».


Cette tranche de population s’investit
beaucoup dans l’activité associative, pour pratiquer ses loisirs favoris ou
militer dans tous les domaines, diversité qui s’exprime dans les forums
qu’organisent la plupart des municipalités. De plus les associations, qui
mobilisent 14
millions de bénévoles, soit 1
millions d’ETP et emploient environ le même nombre de salariés, sont très
majoritairement animées et gérées par des retraités.


Le vieillissement n’est pas une
maladie : sa prévention concerne donc le maintien d’une vie sociale,
affective, intellectuelle, comportant une activité physique adaptée aux
capacités corporelles. Les activités
associatives, quelles que soient leur but, ont donc une importance primordiale
dans la prévention du vieillissement
.


Les associations, acteurs politiques autonomes.


Le rapport ne souligne pas que les
associations constituent des acteurs politiques, essentiels au niveau des
actions concrètes sur le terrain. La réussite de leurs projets est conditionnée
par leur autonomie, qui est une
source de fragilité car les associations dépendent pour beaucoup du soutien des
collectivités territoriales ou d’autres institutions.


Les associations en plus ont une fonction
importante dans l’accompagnement des aidants, dont elles assurent la formation
et le soutien. Leur rôle est sous-évalué et leur soutien insuffisant, en
particulier dans le cas des familles confrontées aux maladies d’Azheimer et de
Parkinson.


Dans le domaine des actions publiques de
prévention et accompagnement, médicosocial et social, le CISS estime que la
représentativité des usagers doit être redéfinie. Dans le domaine sanitaire la
loi de 2002
reconnait la démocratie sanitaire et
la loi instaure l’agrément des associations. Ce concept devrait être étendu à
tous les domaines d’action de Santé (au sens OMS). La mise en place des CRSA
qui ont dans leur Collège 2
des Représentants d’Usagers « Personnes âgées » et « Personnes
handicapées » est un premier pas. Ce système représentatif devrait
également être étendu au niveau des structures d’actions, tant médicosociales
que sociales.


Coordinations des services aux personnes âgées


C’est un objectif stratégique primordial
que de refonder sur des bases efficaces la coordination
opérationnelle des acteurs
sanitaires,
médicosociaux, de prévention et d’action sociale
, pour mieux répondre aux
besoins des populations vieillissantes.


Le principe fondateur est l’unité de la
personne, quelque soit son statut social et son état sanitaire, et,
corrélativement, l’unité de l’interlocuteur primaire. C’est à cette condition
que les familles et plus encore les personnes âgées isolées seront bien
orientées et correctement prises en charge.


La coordination opérationnelle doit
impérativement prendre en compte les
évolutions nécessaires de l’organisation des soins de premier recours
. La
proximité est essentielle pour apporter des solutions satisfaisantes. Des
solutions locales montrent que d’importants progrès sont possibles et qu’il est
possible de gérer l’extrême diversité des territoires d’action pour le premier
recours (environ 3000
territoires)..


L’identification des modes de pilotage et de régulation du système de coordination, puis
le choix et la mise en œuvre des scénarios de changement posent de redoutables
problèmes. Le CISS n’a pas les moyens pour se prononcer par les scénarios
proposés par le rapport.


Les Agences Régionales de Santé sont des
acteurs incontournables de la coordination. Dans les domaines Prévention et
Médicosocial, les ARS doivent partager les décisions dans des coordinations
avec les Collectivités Territoriales. L’action sociale n’est pas dans leur
champ de responsabilité, en particulier tout ce qui concerne l’aide à domicile.
Les PRS (Plans Régionaux de Santé) des ARS en cours d’élaboration devrait permettre
de mieux évaluer les problèmes à traiter.


Les Départements sont aujourd’hui les
pilotes de l’action médicosociale et sociale pour les personnes âgées et
produisent les schémas gérontologiques. Leurs budgets et leurs moyens sont
hétérogènes, leur expérience est unique et ancienne (loi Deferre de
décentralisation).


L’intérêt du rapport est de poser un
diagnostic clair sur l’existant et d’affirmer un consensus sur les importants
travaux à conduire pour faire évoluer une situation que personne ne souhaite laisser
en l’état.


Répondre aux inquiétudes des familles


Le CISS partage totalement la nécessité
d’un regard positif de l’évolution du vieillissement de la société.


Toutefois, les familles sont trop souvent
confrontées à des situations affectives et financières qu’entrainent la perte
d’autonomie. Des restes à charges très importants ont des conséquences
ruineuses pour les familles aux ressources « moyennes » qui
accompagnent une longue dépendance. Les aidants familiaux sont soumis à des
pressions affectives très importantes, qui dévastent des santés.


Les nonagénaires sont majoritairement
accompagnées par le dévouement des enfants septuagénaires. La solidarité nationale ne devrait pas leur être mesurée.