Réaction d’un lecteur suite à l’article de Laurent Giroux « Doit-on supprimer les personnes qualifiées, l’un des 7 outils de la loi 2002 ? »

Bonjour Monsieur GIROUX,

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article et vos propositions sur les personnes qualifiées.

Nous sommes dans un département où la liste n’existe pas, bien que des professionnels et certains responsables du CG souhaitent sa mise en œuvre.

Dans votre propos, on pourrait ajouter le "défenseur des droits" (loi du 29 mars 2011) qui succède au médiateur de la république, reprend ses missions qui sont élargies à la lutte contre les discriminations, la défense des droits de l’enfant, la déontologie de la sécurité, la santé et la sécurité des soins.

Mais, à l’occasion d’une réunion, le délégué du défenseur des droits est venu se présenter et exposer son rôle. Lorsque je l’ai interpellé sur les liens entre sa mission et celle de la personne qualifiée définie par la Loi du 2 janvier 2002, il n’a pas su répondre (sic!).

N’y a-t-il pas un risque de chevauchement des missions, avec, pour l’usager, une grande illisibilité des recours ?

J’adhère à vos propositions relatives au profil global, aux missions et aux moyens. La double nomination (Préfet, Président du CG) est la cause de l’absence de liste dans notre département du fait des divergences entre les deux hommes. Un nouveau préfet doit être nommé … espérons !

Sur le profil des personnes qualifiées, si je partage votre approche, il me semble nécessaire que ces personnes puissent offrir des garanties de neutralité tant vis à vis des usagers que des professionnels. En conséquence, il ne me parait pas souhaitable qu’un professionnel de CLIC soit mandaté pour cette mission.

M’autorisez-vous à transmettre votre propos à mon contact du CG ?

Cordialement,

Pierre JOMIER

Directeur

CLIC AMAGE