Bonjour,

Entièrement d’accord avec ces constats et analyses. J’ai d’ailleurs développé uniquement le système prestataire quand j’étais gérante d’une structures de services à la personne. Ce qui m’a valu de ne pouvoir travailler pour des bénéficiaires envoyés par le CLIC de ma ville (système de prise en charge effectif que si on propose du mandataire).

Mais je ne regrette pas car l’idée de faire supporter le risque à des bénéficiaires dont l’autonomie peut être remise en cause du jour au lendemain me gênait d’un point de vue éthique. D’ailleurs la décision de la cour de Montpellier me semble logique à cet égard. Même si on peut trouver en même temps injuste qu’un organisme qui ne fait pas payer le risque à son bénéficiaire, se retrouve dans la situation d’en assumer la charge quand même (avec le risque de mettre en péril une structure). Le problème dans tout cela cela est le financement de nos prestations. Nos prestations ont un coût (surtout si on tient compte du risque social et autres), les bénéficiaires n’ont pas toujours les finances pour l’assumer (d’où le recours au mandataire) mais les sources de financements ne sont toujours pas trouvées…

Mélanie Maunoury

Responsable d’agence