Jugée sur la place publique à cause de son handicap

Source :http://www.metrofrance.com

Alors qu’elle devait être jugée à huis clos pour une affaire familiale, Jeanine Mujic a vu son audience se dérouler sur le parvis du palais de Justice de Briey, faute de locaux accessibles aux handicapés.

Un huis clos qui se transforme en audience à ciel ouvert. C’est l’histoire invraisemblable qui s’est déroulée à Briey en Lorraine jeudi dernier. Ce jour-là, Jeanine Mujic, une maman de 39 ans qui se bat pour obtenir la garde de ses trois enfants, se présente devant le palais de justice en fauteuil roulant. Problème : il n’y a pas de rampe d’accès. "Je le savais. Il y a deux ans, j’étais déjà venue et on m’avait portée", explique-t-elle à l’Est Républicain qui révèle l’incident.
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Mais cette fois, personne n’est pas là pour l’aider. "Tout le monde a été très gentil : les vigiles, la greffière, le juge. Mais ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas le droit de porter mon fauteuil car en cas d’accident, ils seraient responsables", raconte-t-elle. Quant aux pompiers appelés en renfort, ils ne jugent pas utiles de se déplacer, Jeanine Mujic n’étant pas en danger.


"Un bâtiment de justice hors-la-loi"

Embarrassé, le juge décide alors d’examiner l’affaire, qui doit pourtant se tenir à huis clos, devant les escaliers du tribunal de grande instance. En présence des avocats, de la greffière, de son ex-mari, et des passants, l’audience durera dix minutes. "Heureusement qu’il n’a pas plu. C’est un scandale ! Je ne suis pas un animal", s’indigne Jeanine Mujic dans le journal. Quant à son amie venue la soutenir, elle assène : "C’est un bâtiment où l’on rend la justice qui est hors-la-loi ! Le pire, c’est qu’il y a des places de stationnement pour les personnes handicapées mais à quoi ça sert s’il n’y a pas de rampe ?"