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M. Charrière,

Bonjour, permettez moi de réagir par rapport à votre article sur la « police des services à la personne » et de vous rejoindre totalement dans votre analyse. Temps que la majorité des professionnels issus de l’associatif, du privé voir même du public, ne respectera pas l’intervenant, on ne pourra pas optimiser la qualité des prestations apportées aux usagers.

Je gère ma structure depuis dix ans, j’en ai vu de toutes les couleurs et j’en vois encore sur les différents parcours des candidats venant postuler dans ma structure. Ils sont écœurés du secteur par les expériences que nos confrères leurs ont fait subir et n’ont donc plus, plutôt que pas, car ils l’ont eu, l’envie de faire le moindre effort. Ils ont été purement et simplement exploités, comment pouvons-nous leur demander une qualité de prestation, une assiduité dans leur travail, de la ponctualité et de l’emphatie ???

Le secteur est en parti mis à mal par ces voyous qui dirigent leur structure respective uniquement sur l’aspect économique et non humain. Ils en oublient alors l’essentiel, le bien-être de l’usager qui doit et devra passer (c’est le seul avenir prometteur du secteur) indéniablement par la fidélisation du salarié et du respect de ce dernier.

Ma structure est à « but lucratif », bien que cette étiquette me gêne, je suis un autodidacte, je respecte mes salariés ayant été moi-même salarié (je ne suis pas né patron) et j’ai des convictions que j’ai toujours défendu et que je continuerai à défendre. Le turn-over est inexistant dans ma structure qui emplois 26 salariés. Pour la plus ancienne, cela fait 8 ans qu’elle est employé par mes services et j’en suis fier.

Il m’est parfois difficile d’être la locomotive sur le bassin Drouais, faisant tout pour mettre en valeur notre secteur. Les confrères (si on peut les nommer ainsi) ne suivent pas et ne prennent pas pour le moment le train en marche. Dommage !

Merci pour votre article, je me sens un peu moins seul.

Cordialement vôtre.

M. MONFORT Christophe
Directeur
LA MAIN TENDUE 28