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Conférence Dépendance des Echos 2011 : la
synthèse
Entendu à
la conférence Dépendance 2011 des Echos, le 10 mars à Paris, par Jean-Claude
Hazera, journaliste.
Extrait d’un
article du journal Les Echos
Rien
n’est moins sûr que le coût généralement évoqué de la dépendance. Avant de
s’interroger sur la manière de financer l’aide aux personnes dépendantes dans
l’avenir il serait bon de savoir précisément ce qu’on leur consacre aujourd’hui
et ce qui manque. On est encore loin si on en juge par ce qui s’est dit à la
6ème conférence annuelle des Echos sur la dépendance où on a évidemment
beaucoup parlé de la grande réforme relancée par le Président de la République.
On
évoque régulièrement deux sommes : 25 milliards d’euros par an dont 5
milliards à la charge des départements. La ministre en charge des Solidarités
et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, s’appuie sur ces données pour
dire qu’on parle trop des départements et de leur problèmes pour financer l’APA
(Allocation Personnalisée d’Autonomie) et pas assez de la contribution de
l’Etat qui financerait 80% de l’ensemble.
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Laurent
Vachey, directeur de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pur
l’Autonomie), institution dont madame Bachelot pense le plus grand bien,
nuance fortement ces chiffres. En effet, dans les 25 milliards en 2009 on
compte dans des proportions très importantes les dépenses de santé des
personnes dépendantes (quelle différence entre les dépenses pour soigner le
cancer d’une personne dépendante ou d’une personne autonome ?) et des
exonérations fiscales et autres allocations logement dont la part imputable à
la dépendance n’est pas claire. Ce qui est clair en revanche c’est la limite de
la générosité de l’Etat. Les nouvelles mesures promises par le gouvernement
dans les projets de budget et de loi de financement de la sécurité sociale à
l’automne prochain ne devront ni augmenter le déficit et la dette de l’Etat ni
peser sur le coût du travail.
La partie encore
plus mal évaluée des dépenses est celle qui reste à la charge des familles.
Madame Bachelot évoque un « budget total » de 30 milliards pour les
personnes âgées dépendantes dont 23 à 25 venant de la solidarité ce qui laisse
supposer que les familles contribueraient pour 5 à 7 milliards. D’autres, par
exemple René Caillet, de la Fédération Hospitalière de France évoquent un reste
à charge moyen de 1000 euros par mois pour les pensionnaires des
établissements. Si on applique cet ordre de grandeur aux 1,1 millions de
personnes bénéficiaires de l’APA on frôlerait les 14 milliards par an.
Dernier élément,
tous les spécialistes de terrain entendus à la conférence dépendance des Echos,
qu’ils soient responsables d’établissements ou d’aide à domicile se plaignent
de budgets terriblement contraints qui ne permettent pas de rendre
convenablement les services d’aide théoriquement organisés. Pascal Champvert,
président de l’Association des Directeurs au service des personnes âgées (AD –
PA) prend pour exemple les personnes dépendantes dont on expédie le repas en 10
minutes par ce que le personnel d’assistance ne peut pas leur consacrer plus de
temps. Quelque soit le budget réel, notamment celui de l’APA, il est donc
jugé insuffisant sur le terrain.
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