La modernisation des services d’aide à domicile permet de répondre à l’enjeu de la prise en charge de la dépendance. Valérie Létard et la CNSA ont signé un protocole de coopération pour soutenir l’Una dans la mise en œuvre de son programme de modernisation.

Rejoignant
les priorités énoncées par le Plan des métiers au service des personnes
handicapées, la convention signée entre l’État, la CNSA et l’Una doit
permettre une modernisation ambitieuse du premier réseau français
d’aide à la dépendance qui gère à lui seul 45 % de l’aide à domicile.

Cette coopération se concrétise à travers des conventions spécifiques portant sur quatre grands programmes d’actions :

-  1. doter les services d’aide, de soins et d’accompagnement à domicile d’une véritable politique de ressources humaines grâce à la mise en place d’une GPEC. Objectif : répondre efficacement aux besoins de 400 000 personnes d’ici à 2015 ;

-  2. généraliser les bonnes pratiques professionnelles.
De l’évaluation individuelle des situations à la réponse proposée, avec
une prise en compte des situations spécifiques (maladie d’Alzheimer,
troubles psychiques, fin de vie…) ;

-  3. généraliser les démarches qualité au sein du réseau Una en prenant appui sur des méthodes et des outils construits à l’échelle nationale et menant à la certification NF Service.

-  4. mettre en œuvre, en 2008, un programme d’information et d’appropriation de cette démarche de modernisation à tous les niveaux d’organisation du réseau.

Au niveau financier

Les quatre conventions signées représentent 650 000 euros.

Quatre autres conventions complémentaires seront
signées prochainement. Elles porteront sur la modernisation des
systèmes d’information, la gestion et l’organisation des services, la
formation des directeurs et la diversification de l’offre.

L’ensemble de ces conventions représentera un total de
près de 1,2 million d’euros correspondant à une prise en charge par
l’Etat et la CNSA de 65 % du coût total des actions engagées dès 2008.

Dès 2009, après généralisation de ces actions à
l’ensemble du réseau, le financement prévu par l’Etat et la CNSA est
estimé à près de 9 millions d’euros par an.